N°6 - 2002

Ankara - Tel-Aviv

La collaboration de deux Etats particuliers

Murad Akincilar

L'alliance israélo-turque se présente comme une des surprises les plus imprévues dans la cour des miracles moyen orientale. D'abord parce que la Turquie, après avoir en 1956 - à l'occasion de ladite crise de Suez 1 - rappelé son ambassadeur en Israël, avait longtemps réduit toute relation diplomatique avec l'Etat hébreu à quelques fonctionnaires subalternes.

La Turquie avait même voté à l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies, en novembre 1975, en faveur de la résolution assimilant le sionisme au racisme 2.

Pour un Etat qui dit avoir une majorité de sa population composée de musulmans, une collaboration politico-militaire avec Israël constitue une véritable surprise. Hélas, les deux Etats sont beaucoup plus proches l'un de l'autre qu'on ne pourrait l'imaginer. Si on lit bien l'histoire politique de leurs relations, il apparaît que la collaboration politique et militaire a toujours surpassé les relations strictement diplomatiques.

La collaboration entre les services de renseignements date de l'année 1957 quand le premier ministre turc de l'époque, Adnan Menderes, avait convenu avec ses partenaires israéliens que l'établissement de relations s'effectuerait de manière souterraine: pas de transparence et black-out.

«Contre l'influence soviétique»

Au moment où les relations entre les deux pays semblaient en suspens aux yeux de «l'opinion publique mondiale», le premier ministre israélien Ben Gourion, le 28 août 1958, s'est entretenu avec son homologue turc, secrètement, à Ankara. Le lendemain, Israël et la Turquie avaient signé un accord de coopération contre le «radicalisme au Moyen-Orient et contre l'influence soviétique».

Le 22 septembre 1969, le ministre des Affaires étrangères turc Ihsan Sabri Caglayangil déclarait, conformément à l'orientation des Etats-Unis, que la Turquie soutenait les droits des Palestiniens en tant que droits de la personne mais pas leurs droits nationaux (ce qui inclut la possibilité de création d'un Etat).

Après le coup d'Etat militaire turc de septembre 1980, c'est le chef de la junte militaire, le général Kenan Evren, qui s'est entretenu avec le leader de la communauté juive en Turquie - dont un secteur, depuis fort longtemps, dispose de positions économico-administratives de relief. Mais il le fit de manière feutrée, non déclarée.

La Turquie, Israël et l'invasion du Liban

En 1982 se noue la collaboration la plus étroite entre Israël et la Turquie, à l'occasion de l'invasion israélienne du Liban. Sous le couvert de cette vaste opération militaire seront attaqués entre autres des camps d'entraînement des organisations arméniennes au Liban, avant tout l'ASALA (Armée secrète arménienne pour la libération de l'Arménie) 3. L'ASALA et les autres organisations arméniennes dérangeaient quelque peu le régime turc et ce dernier a utilisé ce prétexte pour accentuer des mesures répressives dans diverses directions. Ainsi Israël, avec impudeur, avait proposé à la Turquie de participer à l'assaut militaire contre les positions de l'ASALA, mais aussi des forces politico-militaires turques et kurdes qui disposaient de bases arrière au Liban. Le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) n'avait pas encore engagé sa lutte armée qui commencera en 1984.

La Turquie refusa officiellement. Mais elle envoya un groupe paramilitaire dirigé par Abdullah Catli 4. Ce chef de bandes pro-fascistes, membre du MHP (Parti d'action nationaliste, actuellement au gouvernement), avait été arrêté par la police avant le coup d'Etat militaire de 1980. Il avait organisé à Ankara ce qui fut nommé la bande de Catli, plus connue sous le nom des loups gris. Ces derniers avaient tué sept étudiantes ; c'est le massacre de Bahcelievler.

Catli participa aux opérations paramilitaires au Liban muni d'un passeport donné par le ministre chargé d'agir en Europe contre les Arméniens et les Kurdes. L'histoire de Catli a été révélée après sa mort dans un accident de voiture en 1996. Des pistolets-mitrailleurs de marque Uzi fournis par Israël ont été trouvés dans la voiture accidentée de cet homme que la presse décrivait à la fois comme un malfrat et comme un secret du gouvernement «marchant comme un ministre». Les révélations déclenchées à l'occasion de cet accident ont conduit à la condamnation à des peines de prison prononcée par la 6e Cour de sûreté de l'Etat. Elles ont été confirmées récemment, en février 2002, par la Cour de cassation d'Istanbul ; elles frappent 14 personnes - parmi lesquelles des politiciens, des chefs de la police et des paramilitaires - accusées de constitution de bande illégale. Dans la mesure où aucune arrestation n'a eu lieu, il est possible de douter que, un jour, ces peines de prison soient purgées.

Israël, la Turquie et les Etat-Unis

Avec les Accords d'Oslo de 1993, les services de contre-insurrection des deux pays ont décidé de jouer leurs cartes plus à découvert. D'abord le ministre de la Défense israélien a visité la Turquie en février 1994. Il a déclaré qu'Israël allait prendre en charge la modernisation des avions de combat turcs F-4 et F-5, de fabrication américaine. Ces avions seront modernisés par la société israélienne IAI (Israel Aircraft Industry) - firme mondiale qui dispose d'une présence aux Etats-Unis, en Argentine, en Colombie, au Chili, en Chine… - et avec un crédit de l'Etat hébreu.

Entre 1991 et 1998, l'Etat turc a déclenché une guerre contre les Kurdes qui a fait plus de 32 000 morts. Elle dure encore à ce jour. Comme un point d'orgue symbolique, les massacres les plus brutaux commis par l'Etat turc ont été conduits la même année, en 1996, l'attaque, sur le territoire libanais, du camp de réfugiés de Kana, camp de l'ONU. Des centaines de civils palestiniens perdirent la vie.

Un traité de coopération militaire et d'entraînement a été signé en février 1996 entre Israël et la Turquie. Selon le chercheur Suat Parlar, la US Army School of Americas (SOA) 5, renommée pour son instruction de militaires spécialisés dans les opérations de contre-insurrection, disposait d'une succursale en Israël, appelée MASAV, où les services turcs ont envoyé 400 «spécialistes», pour la seule année 1997 6.

Le récent traité placé sous les auspices de l'OTAN et concernant la sécurité à l'échelle internationale - donc visant le contrôle du commerce et l'approvisionnement en armes -, inclut une partie de la Turquie, entre autres l'ouest de l'Anatolie, mais reconnaît «zone libérée» des clauses du traité une autre partie de l'Anatolie. Cela afin que la Turquie puisse utiliser cette région comme base arrière pour des opérations en direction des pays voisins. Dans ce contexte, les avions israéliens peuvent s'exercer pour des vols à longue distance sur une piste turque située sur le plateau de Konya, en Anatolie centrale.

Enfin, Israël a obtenu de pouvoir se procurer un dérivé de l'uranium dit «yellow cake», produit dans une usine à Mardin (un centre stratégique situé au Kurdistan) créée par une entreprise argentine 7. En effet, l'Argentine a développé sa propre industrie nucléaire. L'application de ce dernier accord reste du domaine du secret.

Le chiffre des profits déclarés par l'industrie étatique de d'armement israélienne s'élève, en 2001, à 700 millions de dollars et cela rien que pour les ventes d'armes à la Turquie et pour d'autres projets réclamés par l'état-major turc 8. La collaboration s'étend à des domaines non militaires comme le commerce des reins turcs pour les riches patients israéliens jusqu'aux études géographiques concernant les trajectoires des oiseaux migrateurs qui causent parfois des problèmes aux avions.

Enfin, la Turquie est une destination privilégiée des touristes israéliens. Chaque année, elle en reçoit quelque 400 000, soit 8 % de la population d'Israël9.

Alliance stratégique pour deux projets coloniaux

D'un côté, la Turquie avait besoin de crédits pour moderniser son armement et affiner sa politique de renseignement sur les activités du PKK et ses opérations d'infiltration. De l'autre côté, Israël cherchait à briser son isolement diplomatique dans une région du monde. La Turquie, Etat militarisé, avec une population musulmane, représentait un allié fort intéressant. Israël pouvait faciliter sa pénétration sur les marchés d'Asie centrale, dès le début des années 90, grâce à l'assistance de la Turquie ; Israël le fit avec succès, y compris dans le domaine pétrolier. Le parti fasciste turc (MHP) avait tissé des liens sur des bases ethniques les populations et certaines républiques de l'ex-Union soviétique (Turkménistan entre autres). Ce n'est pas un hasard si le président de la république Suleyman Demirel a attribué au leader du MHP, Alpaslan Turkes, un ministère spécial pour les pays dits turcophones.

Par ailleurs, Suleyman Demirel, le 12 mars 1998, fut le premier président turc qui visita officiellement l'Etat d'Israël, à la tête d'une délégation de 180 personnes invitées, allant de diplomates de haut niveau à des journalistes, des hommes d'affaires, logiquement accompagnés d'universitaires. Shimon Peres, alors premier ministre, présida la réception à l'Université hébraïque qui remit un doctorat honoris causa à Demirel. Après s'être adressé à la Knesset, le 13 mars, Demirel visita la ville de Bat-Yam où il fut reçu avec ferveur par 30 000 juifs immigrants venus de Turquie. Il y déclara, devant un monument consacré à Ataturk: «Ce n'est pas juste une visite protocolaire. Je suis venu ici pour souligner l'attachement de la Turquie à la paix et, lors de la conférence sur le terrorisme en Egypte, je demanderai des sanctions très lourdes, y compris l'embargo, contre les pays qui soutiennent le terrorisme»(palestinien, il va de soi).

Le 28 février 1997, le Conseil de sécurité national turc, dont les pouvoirs dépassent tous ceux d'un organe élu, a déclaré un état de guerre contre «la menace intérieure». Cette dernière englobe tout courant qui s'opposerait à l'alliance kémaliste-sioniste contre le PKK et les organisations palestiniennes. Depuis le mois de mai 1997, cette collaboration politico-militaire s'appelle «le forum de dialogue stratégique».

En janvier 1998, la Turquie a participé aux manœuvres militaires en Méditerranée orientale avec Israël et les Etats-Unis sous le nom de «Reliant Mermaid» («Sirène confiante»). Ces manœuvres militaires conjointes dites «exercice de recherche et de secours» se répéteront en décembre 1999. L'exercice précédent avait été critiqué par le monde arabe et le gouvernement grec qui s'oppose à «l'alliance stratégique grandissante entre Israël et la Turquie» 10

La dimension politico-militaire de cette collaboration était symétrique. Pour la Turquie, elle consistait à vider le Kurdistan des Kurdes ; pour Israël, à mater et / ou à expulser la population palestinienne des territoires occupés par l'armée israélienne. Ces deux objectifs nécessitaient une combinaison de mesures économiques, politiques, militaires et paramilitaires.

Certes, cette alliance «contre-insurrectionnelle» n'implique pas que soient conduites des politiques identiques par les deux pays. Ainsi, le processus d'Oslo visait, entre autres, à isoler les courants effectivement anticolonialistes et anti-impérialistes palestiniens en attribuant une place institutionnelle (pouvoir local, institutions d'un Etat croupion) à une proto-bourgeoisie palestinienne. La Turquie a agi de façon différente. Au-delà de la répression massive, elle a cherché à encourager une césure entre des «élites économiques kurdes» et le mouvement de libération kurde hégémonisé par le PKK en Turquie. Depuis 1991, suite à la guerre du Golfe, Israël et les Etats-Unis sont intervenus directement auprès du PKK en lui offrant la possibilité d'agir sur un territoire autonome, notamment au Kurdistan du sud, en Irak. Cette perspective devait s'opposer à celle d'un Kurdistan indépendant et socialiste qui a été pendant longtemps l'objectif du PKK.

Jusqu'à l'arrestation de Öcalan, le chef incontesté du PKK, en février 1999, ce parti avait adopté dans ses documents une orientation de lutte commune avec la gauche radicale turque (très réticente) et les organisations révolutionnaires du Moyen-Orient. Cette stratégie s'est avérée très difficile à se concrétiser. Le PKK, isolé, devait, fin des années 90, concentrer ses efforts pour éviter une destruction physique totale du mouvement même avant l'expulsion de Öcalan de la Syrie.

Kurdistan, Israël et monde arabe

Au plan dit géostratégique, l'émergence d'un Etat kurde indépendant se ferait, dans la conjoncture actuelle, aux dépens de l'Irak. Il serait en butte à l'hostilité de ses voisins arabes. Dans ce contexte, il tendrait à devenir un allié d'Israël. Celui-ci agissant comme garant d'une dite indépendance d'un Etat kurde. Un Etat qui contrôlerait l'Euphrate et le Tigre et disposerait des réserves de pétrole dont Israël a besoin. Un éventuel élargissement de cet Etat mettrait en péril la sécurité et la stabilité fragile des trois pays voisins: Syrie, Irak et Iran, tous ennemis d'Israël 11. Pour donner un pseudo-fondement historique et idéologique à cette opération hypothétique en direction de secteurs des Kurdes (entre autres en Irak), ont fleuri des théories proclamant la fraternité historique des Kurdes et des juifs. Des intellectuels kurdes se sont adonnés à cette approche, de fait communautariste. Ainsi, A Medyali écrit qu'Israël est l'ami du peuple kurde 12.

Des liens entre la diplomatie du mouvement nationaliste kurde et des prolongements de l'Etat sioniste ont emprunté divers canaux, par exemple, le rapprochement entre le président du parlement kurde en exil Yaser Kaya et Erez Biton, président du Centre international de la Méditerranée en Israël.

Le mouvement national kurde face à la question palestinienne

Après son arrestation au Kenya, le secrétaire général du PKK, Abdullah Öcalan, a cessé d'accuser le Mossad (services secrets israéliens) pour son rôle dans l'opération de collaboration entre divers services étatiques pour aboutir à son arrestation. Il a fait des déclarations, acceptant sous l'angle réaliste «le nouvel ordre mondial au Moyen-Orient» et portant des accusations contre presque tous les pays européens. Lors de sa défense devant le tribunal, il ne mentionna pas Israël si ce n'est à une occasion. Il tenta de laisser entendre que le Mossad voulait utiliser le mouvement kurde pour faire pression sur la Turquie afin d'accentuer la collaboration entre les deux Etats. Ces déclarations ont été reçues avec plus que du scepticisme au sein du mouvement national kurde et parmi la gauche radicale turque.

En conclusion, l'alliance israélo-turque est une alliance dirigée contre les masses expropriées palestiniennes et kurdes. Ce n'est pas une simple alliance diplomatique entre deux Etats mais une collaboration politico-militaire entre deux appareils étatiques militarisés motivée par des besoins de répression envers des peuples colonisés (Palestiniens et Kurdes) et les masses populaires de la région.

L'actuelle agression du gouvernement Sharon contre le peuple palestinien a suscité de très nombreuses manifestations en Turquie. Des membres de Hadep (parti politique du mouvement national kurde) ont organisé un sit-in à Istanbul pour se solidariser avec le combat du peuple palestinien. Un tournant s'opère à ce propos dans le mouvement national kurde, parallèlement aux mobilisations syndicales et politiques dans diverses villes de l'Etat turc.

Le premier ministre turc, Bulent Ecevit, le 4 avril, a dressé un réquisitoire contre Israël. Il l'a accusé de perpétrer un «génocide contre les Palestiniens». Cette déclaration est d'une sévérité inédite pour un dirigeant turc, Israël étant le principal allié de la Turquie dans la région. Toutefois, Ecevit a dû immédiatement opérer un recul public. Ce qui est rare. La cause de cette reculade est claire: les militaires ont réagi fermement. L'alliance militaro-policière avec Israël est prioritaire. D'ailleurs la Turquie avait décidé le 8 mars de confier la modernisation de 170 chars M60, de fabrication américaine, à la compagnie publique israélienne Israeli Military Industry (IMI) pour un montant de 668 millions de dollars. Cette dépense avait été repoussée étant donné la crise financière et économique qui a éclaté en février 2001. Toutefois, les militaires ont imposé cette décision. Le vice-premier ministre Mesut Yilmaz déclarant, le 4 avril, que la Turquie «ne peut jeter ses relations et l'avenir de ses liens avec Israël à la poubelle». Voilà un test supplémentaire d'une alliance quasi sacrée.

Au moment où Ecevit parle de génocide, les pressions aussi bien en Turquie qu'à Washington, de la part du lobby sioniste, sont nombreuses pour que le génocide des Arméniens, en 1915, ne soit pas reconnu. Selon certains, un seul génocide - la Shoah - doit être enregistré. Les indignations sélectives vont à l'encontre de valeurs universelles.

1. La crise dite de Suez de 1956, pour ne prendre que le volet israélien, marque la deuxième guerre israélo-arabe, qui commence le 29 octobre 1956. Elle se fait avec l'aide aérienne française. L'intervention franco-britannique s'opère dès le début novembre. Sous pression américaine (les Etats-Unis menacent de couler la livre anglaise) et soviétique, l'ONU exige un cessez-le-feu. Dès mi-novembre, une force de l'ONU intervient. En décembre, les forces franco-britanniques doivent évacuer l'Egypte. Le 6 mars 1957, les Israéliens quittent la bande de Gaza. Le canal de Suez sera rouvert le 20 mars pour les gros pétroliers.

2. La résolution affirmait: «Le sionisme est une forme de racisme et de discrimination raciale.» La résolution avait été adoptée par 72 voix contre 35, avec 32 abstentions.

3. Parmi les trois organisations combattantes arméniennes, l'ASALA est née en 1975 au Liban. Ses militants travaillaient avec les Palestiniens. Elle fut fortement influencée par les courants «communistes» Palestiniens. Elle agit entre 1975 à 1980, avec une efficacité assez limitée. Elle connaît son apogée en 1981. Puis, en 1982-1983, elle commet des attentats meurtriers en France. Elle se replie dans la vallée de la Bekaa. Ses conflits internes vont aboutir à sa disparition.

4. Voir Alptekin Dursunoglu, Stratejik Ittifak(Une alliance stratégique), 2000, Istanbul, p. 43.

5. La US Army School of Americas, basée dans le fort Benning en Géorgie, compte parmi ses diplômés des dictateurs et collaborateurs des Etats-Unis tels que le général argentin Leopoldo Galtieri, le Panaméen Manuel Noriega, actuellement en prison aux Etats-Unis et rendu silencieux, Guillermo Rodriguez de l'Equateur, Hugo Banzer Suarez de Bolivie, décédé récemment. Depuis le 17 janvier 2001, le SOA a été remplacé par le WHISC, soit l'Institut occidental de l'Hémisphère pour la sécurité et la coopération.

6. Huseyin Aykol, Turkiye-israil iliskileri, (Les relations turco-Israéliennes), dans Ozgur universite forumuOrta dogu, 1998, Ankara, p. 129.

7. A. Dursunoglu, op. cit., p. 220-240.

8. CNN, 11 mars 2002.

9. Aydogan Vatandas, Armagedon, Israil-Turkiye Gizli Savasi(La guerre non déclarée de la Turquie et Israël), Istanbul 2001, p. 32-45.

10. Point sur la situation en Turquie, N° 150, 18 nov. 1999, Institut kurde.

11. Voir Mehmet Ilhan Unver, Orta Dogu Baris Sureci ve Turkiye uzerine etkileri, (Le processus de la paix au moyen orient et ses effet sur la Turquie), 1996.

12. Dr A. Medyali, Turkiye icin Milli Strateji(La stratégie nationale pour la Turquie), 2000, Ankara, p. 48.

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