Hommage à Claude Meillassoux
Bernard Schlemmer
Bondy, le 7 janvier 2004
Claude Meillassoux nous a quittés. Il laisse, dans le champ de l’anthropologie et, au-delà, dans l’ensemble des sciences sociales, bien des collègues qui se sentent aujourd’hui un peu orphelins — fort paradoxalement, car il ne se reconnaissait comme le père spirituel de personne. p
Son nom restera à jamais lié, dans notre histoire, à la rupture de paradigme, au sens où l’analysait T. Khun, qu’a représenté la publication de son article fondateur «Essai d’interprétation du phénomène économique dans les sociétés traditionnelles d’autosubsistance» (Cahiers d’études africaines, 1960, 4:38-67). Aujourd’hui encore, Roland Waast raconte comment, en ce temps-là jeune étudiant, il vit arriver, alors qu’il était à la terrasse du café La Sorbonne, le QG du Groupe des étudiants de sociologie, débouler Raymond Jamous qui, agitant ce numéro des Cahiers à bout de bras, s’écria «Je viens de découvrir l’article qui va changer l’anthropologie !». Soudain se révélait comme une évidence que les sociétés étudiées par l’anthropologie — qu’on ne savait évidemment pas nommer autrement que par défaut, par opposition aux nôtres — étaient, comme toute société humaine, contraintes de produire des biens économiques, et de les produire avant même que de les échanger, de rentrer dans des rapports de production avant que de fonctionner sur tout autre plan. C’est cet article, rapidement suivi de sa thèse magistrale sur L’anthropologie économique des Gouro de Côte d’Ivoire (Mouton, 1964) qui a permis, en France, le soudain essor de la recherche en anthropologie économique, et bien au-delà. Pour ne citer que les pionniers, jeunes chercheurs de sa génération ou à peine cadets, et qui ont débuté leurs travaux au cours de ces années 1960, les noms de Pierre Bonnafé, de Jean Copans, de Jacques Dupré, de Pierre-Philippe Rey, d’Emmanuel Terray s’imposent, auxquels il faut ajouter, dans la même génération mais pour d’autres disciplines, ceux d’économistes comme Samir Amin, ou Benjamin Coriat, de philosophes comme Etienne Balibar, des historiens comme Catherine Coquery-Vidrovich, des démographes comme Francis Gendreau ou Jacques Véron — et j’en oublie, qu’ils me pardonnent — pour ne parler ici que de ceux qui affirment leur communauté d’approche avec Meillassoux, voire qui reconnaissent son rôle déclencheur pour leurs propres travaux.
Rapidement, c’est la grande majorité des anthropologues français qui se trouvent peu ou prou influencés par les travaux de Claude Meillassoux ; au point que l’anthropologie économique va disputer tout le devant de la scène disciplinaire à la seule concurrence de l’anthropologie structurale, pendant toute la décennie au moins. Il est évidemment impossible ici de citer tous ceux qui se sont inscrits dans cette histoire, pas même ceux qui se sont réclamés ou se réclament encore de son influence. Son influence s’étendra en outre largement hors du petit cercle des francophones: rappelons que l’un de ses ouvrages clés, Femmes, greniers et capitaux (1975, Maspero) sera traduit en pas moins de six langues…
Car le regard porté par ce jeune homme ouvrait singulièrement les fenêtres, à l’intérieur de l’anthropologie elle-même, et entre les diverses disciplines de sciences sociales, en particulier pour la communauté intellectuelle qui se réclamait du marxisme. Le débat cessait tout soudain de s’empêtrer dans l’extension du «mode de production asiatique» ou la pertinence des notions d’infra et de superstructure appliquées aux sociétés pré-capitalistes, pour ouvrir la voie à une réflexion générale sur les formations économiques et sociales historiquement constituées, en quelque lieu ou en quelque temps historiques qu’on s’y intéresse — en répondant, autant dire, à l’ambition réelle du matérialisme historique.
D’où venait l’audace de ce chercheur qui débarquait ainsi dans le champ universitaire avec un tel coup d’éclat ? Sans doute du fait qu’il n’avait pas suivi la formation classique mais que, fils de bonne famille et riche famille industrielle du Nord, avec une formation économiste tout à fait libérale reçue aux États-Unis d’Amérique, il avait commencé sa vie professionnelle au cœur du système capitaliste, qu’il connut ainsi de l’intérieur et dont les pratiques et les usages le convainquirent rapidement que jamais il ne pourrait y faire carrière, et bien au contraire qu’il consacrerait son intelligence à le combattre ! C’est ainsi qu’il se forma à l’anthropologie, bien loin des courants dominants de l’époque, le structuralisme ou le fonctionnalisme anglo-saxon, trouvant heureusement avec Georges Balandier une parole et une écoute plus en accord avec ses préoccupations.
Le «séminaire Meillassoux» de la rue de Tournon
Cette influence reconnue, il va poursuivre, de la fin des années fin 1960 à la fin des années 1970, son rôle de novateur, d’impulseur, en animant un séminaire dont on peut douter que bien des participants aient retenu l’intitulé exact, car pour tout le monde, c’était «le séminaire Meillassoux». Là se rencontraient, bien au-delà des anthropologues stricto sensu, tous ceux qui comptaient participer, intellectuellement, au mouvement d’émancipation et de libération nationale, qui s’intéressaient aux questions de fond que posait cet ensemble de problème: comment analyser l’articulation entre les économies traditionnelles et l’économie capitaliste, les sociétés lignagères et la construction des États-nations, le néo-colonialisme et l’impérialisme, le développement et le sous-développement, etc. ?
Autant dire que les débats étaient vifs et passionnés. On se souvient du «séminaire» comme du lieu où la recherche intellectuelle et la passion militante s’alimentaient mutuellement, où se construisaient les controverses mais parfois aussi se prononçaient les anathèmes, où l’engagement dans le débat théorique se jugeait à l’aune de l’engagement politique, où fonctionnait réellement une dialectique du logos et de la praxis.
Claude Meillassoux fut alors pleinement reconnu pour ses qualités humaines, et plus seulement intellectuelles. Son sens de l’écoute, son attention aux autres, sa fraternité chaleureuse, son absence totale du sens de la hiérarchie, des positions mandarinales, des titres et des postes, comme son imperméabilité radicale aux pensées dominantes, aux idées pré-pensées, aux facilités du raisonnement, firent de lui un animateur reconnu, apprécié, respecté et même aimé, malgré la vivacité des critiques qu’il ne manquait pas de faire quand il exprimait son désaccord.
Ce séminaire ne sera pas seulement un lieu de paroles, si utile que cela put être. Réunissant des chercheurs d’horizons et de disciplines variés, il donnera pourtant lieu à plusieurs ouvrages collectifs d’importance, comme L’évolution du commerce africain depuis le XIXe siècle en Afrique de l’Ouest, 1971, Oxford University Press, ou comme L’esclavage en Afrique précoloniale (Maspero, 1975) et, surtout, Qui se nourrit de la famine en Afrique ? (Maspero, 1974).
Une pensée engagée
En effet, cette publication illustre particulièrement bien cette démarche si caractéristique de Claude Meillassoux, qui consiste à assumer dans un même mouvement responsabilité scientifique et responsabilité citoyenne, recherche académique et engagement politique: réalisée dans l’urgence par les chercheurs africanistes mobilisés par Meillassoux qui se refusaient à voir, dans les conséquences de la sécheresse qui frappait alors le Sahel, les seuls effets d’une fatalité naturelle, elle démontre tout au contraire que se lisent là les résultats attendus d’une politique de domination économique orientant l’essentiel des activités productives de ces pays vers les seuls intérêts combinés des pays riches, des multinationales intéressées et des élites nationales corrompues. L’ouvrage, précurseur d’une analyse écologique qui, aujourd’hui, peut garder sa force mais n’étonne plus, était à l’époque suffisamment dérangeant, a eu suffisamment d’impact et d’écho, non seulement dans le milieu des africanistes ou des anthropologues, mais au-delà même des chercheurs de sciences sociales, atteignant une partie de l’opinion publique, au point que les institutions scientifiques vont tenir à l’œil — et le faire savoir —les co-auteurs de l’ouvrage et ceux qui s’y réfèrent avec trop de complaisance, voire les sanctionner en leur rendant impossible ou difficile l’accès au terrain.
Cette façon de lier activité professionnelle et actualité historique, responsabilité intellectuelle et responsabilité citoyenne, illustrée collectivement au moment de cet ouvrage, ne se trouve généralement qu’au cours de circonstances particulières, quand la convergence, comme ici, semble s’imposer logiquement, la prise de parole du professionnel étant rendue nécessaire dans le débat civique, du fait même de ses connaissances particulières. Chez Claude, cette démarche était permanente. La bibliographie ci-dessous montre assez l’étendue de ses champs d’intérêts, où il est difficile de démêler quand le questionnement théorique découlait de l’engagement politique ou quand la démarche inverse prédominait.
On ne peut pas ne pas rappeler ici combien ses analyses en anthropologie économique nourriront ses critiques de la plus brûlante actualité sur les évolutions économiques mondiales et l’exacerbation des rapports de domination qui se jouent aujourd’hui (nul angélisme, cependant, nul manichéisme dans sa vision des sociétés «traditionnelles»: c’est bien lui, au contraire, qui théorisa le premier les rapports de domination existant au sein même des sociétés rurales !). Et dès lors, nombre de ses articles porteront directement sur les questions sociales apparemment bien éloignées de ses terrains africains, mais découlant en fait de son approche scientifique et de sa volonté de la mettre au service des luttes contre toutes les injustices. Sans doute à l’inverse, c’est son engagement politique qui est premier dans sa découverte de l’Afrique australe, source de tant de travaux fondamentaux. Catherine Coquery-Vidrovitch m’écrit à ce sujet: «Je me souviens l'avoir vu à son retour d'Afrique du Sud, et il m'avait dit: “ je ne pouvais accepter d'aller dans ce pays (de l'apartheid) qu'à la condition d'en rapporter un témoignage ”. Il fut là encore un des tout premiers chercheurs à faire entrer l'Afrique du Sud dans le champ des préoccupations françaises !». Il en ramènera en effet Les derniers Blancs: le modèle sud-africain (Maspero, 1979), non sans avoir livré plus modestement sa contribution dans un ouvrage collectif directement militant, «L’Afrique australe, par rapport à la colonisation et aux travailleurs africains» (in UGTSF, ed. , Notre Afrique, Maspero 1978, pp. 18-32), ce qui était bien dans sa manière.
Aux marges des disciplines
Cette ouverture, il va la mettre à nouveau à l’œuvre pour que l’ensemble de la communauté scientifique intéressée soit collectivement interpellée, ces vingt dernières années, en organisant, avec un groupe de collègues de diverses disciplines, des colloques dont il voulait, très consciemment, qu’ils portent à l’interface des disciplines, afin de permettre à chaque chercheur de terrain, nécessairement confronté avec cette problématique mais ne pouvant s’exprimer dessus parce que la question ne se pose pas au cœur de sa recherche, de s’exprimer sur ces thèmes importants. Très soigneusement préparé par ce petit groupe qui se constituait en comité d’organisation, puis d’édition, chacun de ces trois colloques aura été pour certains, nous en avons l’écho, un moment important de leur réflexion.
– Le premier, Terrains et perspectives (Orstom, 1987), portait sur la responsabilité du chercheur en sciences sociales confronté aux transformations des sociétés rurales du Sud, aux politiques et aux idéologies du développement. Il en rédigera la conclusion, montrant comment «les paysans qui utilisent la terre à leur bénéfice exclusif sont, dans la perspective d’une économie capitaliste, des parasites» (p. 443).
– Le second, Les spectres de Malthus (Orstom – EDI – Ceped, 1991), décloisonnait un débat qui concerne chaque chercheur de terrain, mais restait cantonné dans les seules tribunes des démographes: les questions du sous-développement et de la dépendance alimentaire des pays du Sud dans un contexte trop rapidement analysé comme étant celui de la «surpopulation». Dans un chapitre théorique introductif, Claude Meillassoux rappelle que «cette population (…) est aujourd’hui dans la situation d’une surpopulation relative. Le problème, pour l’économie capitaliste qui l’a créée, est de la faire disparaître pour ne pas l’avoir à charge» (p. 31).
– Le troisième, enfin, L’enfant exploité (Karthala, 1996), portait sur un problème dont on s’aperçut brutalement que personne ou presque (Alain MORICE constituant une notable mais quasi unique exception) ne s’intéressait, alors que sa prise en compte ne pouvait manquer d’interpeller fondamentalement nos approches, nous contraindre à renouveler notre regard, pour peu qu’on accepte de regarder la réalité de leur point de vue: les enfants travailleurs. Là encore, c’est Claude qui rédigea la conclusion, soulignant le paradoxe de «l’incongruité de l’emploi des enfants. Comment des êtres physiquement faibles, sans expérience, réputés turbulents et inattentifs, d’entendement encore limité, sont-ils susceptibles d’être préférés comme travailleurs à des adultes compétents et responsables ? (…) Cet extraordinaire paradoxe découle d’un autre: le bien-être des individus n’est pas la finalité première de l’économie. Ce sont à l’inverse les êtres humains qui ont à s’adapter à la conjoncture de l’économie concurrentielle et sont façonnés, sinon broyés, entre les coûts et les prix du marché.»
Ce qui caractérise — à mes yeux, le plus significativement — l’itinéraire de Claude Meillassoux, c’est ce va-et-vient entre engagement intellectuel et engagement militant qui, chez lui, restera permanent. Sa démarche même refuse de considérer aucune société, aucun phénomène social, comme pouvant être analysé de façon autonome, isolée, hors contexte, sa conviction profonde que les mêmes mécanismes de domination et d’échange sont à l’œuvre dans toute activité humaine et dans toutes les sociétés historiquement constituées. Elle n’a pas cessé de nous interpeller, de nous empêcher de dormir, parfois: nous avons du mal à concevoir, aujourd’hui, comment nous pourrons conserver cet esprit de vigilance, maintenant qu’il ne sera plus là pour maintenir vigoureusement vivant l’esprit de controverse qui en est la condition majeure.
Avec l’autorisation des éditions Karthala (qui s’apprêtent à publier prochainement deux nouveaux ouvrages reprenant des textes introuvables ou inédits de Claude Meillassoux), nous recopions ci-dessous la bibliographie que lui-même avait établie à l’occasion de la sortie de Terrains et engagements de Claude Meillassoux (Karthala, 1998), l’hommage qui lui avait alors été offert.
Publications de Claude Meillassoux
(mise à jour: 31. 12. 1996 )
* indique l’oeuvre originale
1958
* — Cambiamenti demografici, cambiamenti economici e sociali: un’ inchiesta comparata, Rivista Internazionale di Scienze Sociali (Milano), 46, 3, Marzo-aprile 1958, 29, 2: 149-153.
1960
* — Essai d’interprétation du phénomène économique dans les sociétés traditionnelles d’auto-subsistance, Cahiers d’Etudes Africaines (Paris), 4: 38-67.
et in 1977a: 21-68.
traduction allemande: 1973g ; traduction anglaise: 1978h ; traduction espagnole: 1980f.
1962
* — Social and economic factors affecting markets in Guroland, in BOHANNAN and DALTON, eds., Markets in Africa, Northwestern University Press (Madison), 1962: 279-298 ; and Doubleday Anchor Book (New York), 1965: 67-92.
traduction française in 1977a: 189-214.
1963
a — L’économie des échanges précoloniaux en pays guro, Cahiers d’Etudes Africaines (Paris), 12: 551-576.
extrait de 1964c.
*b — Histoire et institutions du kafo de Bamako d’après la tradition des Niaré, Cahiers d’Etudes Africaines (Paris), 14: 186-222.
1964
*a — Projet de recherche sur les systèmes économiques africains, Journal de la Société des Africanistes (Paris), 34, 2: 292-298. et in 1977a: 107-118.
*b — La farce villageoise à la ville: le koteba de Bamako, Présence Africaine (Paris), 52, 4: 27-59.
traduction anglaise: 1964d.
*c — Anthropologie économique des Gouro de Côte d’Ivoire: de l’économie de subsistance à l’agriculture commerciale, Mouton, Paris, 382 p., cartes, phot., index, biblio. (réimpr. 1970, 1974).
d — The koteba of Bamako, Présence Africaine (ed. anglaise, Paris), 24, 52, 4: 28-62 (traduction anglaise de 1964b).
*e — (alias E.L.), Marxisme et structuralisme, Partisans (Paris), 16, Juin-Juil.-Août 1964: 86-89.
1965
*a — Élaboration d’un modèle socio-économique en ethnologie, Épistémologie sociologique (Paris), 1-5 (1964-68), 2e ed.: 283-308. (et in 1977a: 69-108).
*b — “Cours de sociologie du développement”, Nations Unies, C.E.A., I.D.E.P., Dakar, ET/XLII/498, 116 p. mult. (existe en version française et anglaise).
c — The social structure of modern Bamako, Africa (London), 35, 2: 125-142.
1966
*a — Plans d’anciennes fortifications, Journal de la Société des Africanistes (Paris), 36, 1: 29-43.
*b — (alias MUNZER, T. et LAPLACE, E.), L’Afrique recolonisée, E.D.I., Paris, 117 p.
c — Lectures on the Sociology of Development, IDEP, Dakar (traduction anglaise de 1965b).
1967
*a — (avec DOUCOURE, L. et SIMAGHA, D.), Légende de la dispersion des Kusa: épopée soninke, I.F.A.N., Dakar, Initiations et Etudes Africaines, 135 p.
*b — Recherche d’un niveau de détermination dans la société cynégétique, L’homme et la société (Paris), 6,4: 95-106. et in 1977a: 119-142. traduction anglaise: 1973f ; traduction portugaise: 1978l ; traduction japonaise: 1980e.
*c — Réponse à “Deux textes d’anthropologie économique”, L’Homme (Paris), 8, 3: 91-97.
1968
*a — Ostentation, destruction, reproduction, Economie et Sociétés (Paris), 2, 4: 760-772.
et in: 1977a: 157-173.
*b — Les cérémonies septannales du kamabolon de Kaaba (Mali), Journal de la Société des Africanistes (Paris), 38, 2: 173-183.
*c — Urbanization of an African Community: Voluntary associations in Bamako, American ethnological Society, Monograph 45, Univ. of Washington Press, Seattle, 165 p., phot. index
1969
*a — Cartes historiques d’Afrique occidentale (Sénégal et Haut-Sénégal - Niger, 1802-1899), Société des Africanistes, Paris, 13 cartes.
*b — In memoriam: Amadou Doucouré, Bulletin de l’IFAN (Dakar), 31, B, 4: 1028-1029.
1970
*a — A class analysis of the bureaucratic process in Mali, The Journal of Development Studies (London), 6, 2: 97 -110.
b — Le commerce pré-colonial et le développement de l’esclavage à Gumbu du Sahel (Mali), L’homme et la société (Paris), 15: 147-157. et in: 1971a: 182-195
1971
*a — (ed.), L’évolution du commerce africain depuis le XIXe siècle en Afrique de l’Ouest /The Development of Indigenous Trade and Markets in West Africa, Oxford Univ. Press, Oxford, 444 p., index.
Introduction en français: 3-48; et in 1977a: 215-276. Introduction en anglais: 49-86. Extraits in ALLEN, C., and WILLIAMS, G. eds., 1982, Sub-Saharan Africa, London, MacMillan: 23-25.
*b — «Échange», Encyclopaedia Universalis, Paris (réimpr. dans les éditions suivantes jusqu’en 1993). et in 1977a: 143-157.
*c — recension de Jack Goody, “Tradition, technology and the state in Africa”, Africa (London), 61, 4: 331-333.
1972
*a — From reproduction to production, Economy and Society (London), 1, 1: 93-105.
reprint in WOLPE, H., ed., 1979, The articulation of the modes of production, Routledge and Kegan, London: 189-201; traduction française in 1977a: 313-332.
*b — L’itinéraire d’Ibn Battuta de Walata à Mali, Journal of African History (London), 13, 3: 389-396.
*c — «Potlatch», Encyclopaedia Universalis, Paris (réimpr. dans les éditions suivantes). et in 1977a: 177-188.
*d — Les origines de Gumbu du Sahel: I - L’histoire des Kusa ; II - Le partage des terres et du pouvoir, Bulletin de l’IFAN (Dakar), B., 34, 2: 268-298.
*e — “Imperialism as a mode of reproduction of labour power”, Colloque de Bielefeld, Dec. 1972, 20 p. dact.
*f — “Réexamen de l’itinéraire d’Ibn Battuta de Walata à Malli”, Conference on Manding Studies, Londres, juin 1972, 20 p. mult.
*g — “Où donc était Suleyman ? (réponse à J. Hunwick sur l’emplacement de la capitale de Malli)", 15 p. dact. inédites.
1973
a — Y a-t-il des castes aux Indes ?, Cahiers Internationaux de Sociologie (Paris), 14: 5-30. et in 1977a: 277-311 traduction anglaise: 1973b.
b — Are there castes in India ?, Economy and Society (London), 2,1: 89-111 (traduction anglaise de 1973a).
*c — The social organisation of peasantry: the economic basis of kinship, Journal of Peasant Studies ( London), 1, 1: 81-90. reprint in SEDDON, T., ed., 1978, Relations of Production, Franck Cass, London: 159-170.
*d — État et conditions des esclaves à Gumbu (Mali) au XIXe siècle, Journal of African History (London), 14,3: 429 -452. et in 1975b: 221-252.
*e — Note sur l’étymologie de “nyamakala”, Notes Africaines, IFAN (Dakar), 139: 79.
f — On the mode of production of the hunting band, in ALEXANDRE P., ed., French perspectives in African Studies, Oxford U. P., for the I.A.I., London: 187-203 (traduction anglaise de 1967b).
g — “Versuch einer interpretation des Ökonomischenin den archaischen Subsistenzgesellshaften” in EDER, K., 1973, Seminar: die Entstehung von Klassengesellshaften. Frankfurt/Main, Suhrkamp: 31-68 (traduction allemande de 1960).
1974
*a — Qui se nourrit de la famine en Afrique ? (ed., et Introduction), Maspero, Paris: 15-37. traduction anglaise: 1974d.
*b — Development or exploitation: Is the Sahel famine good business ?, Review of African Political Economy (London), 1: 27- 33. version française: 1974c.
c — Développement ou exploitation, L’homme et la société (Paris): 55-62 (version française de 1974b).
d — “Background to hunger”, Université d’Upsalla (inédit, traduction anglaise de 1974a).
1975
*a — (avec BADUEL, C.), Modes et codes de la coiffure ouest- africaine, L’Ethnographie (Paris), n.s., 69: 11-59.
*b — L’esclavage en Afrique précoloniale, Maspero, Paris, 582 p. (ed., et Introduction, pp. 7-26).
*c — Femmes, greniers et capitaux, Paris, Maspero. 254 p. reimpr.: 1977,1979,1980,1982 ; nouvelle édition L’Harmattan, Paris, 1992. traduction allemande: 1976c, 1983 ; traduction portugaise: 1977h ; traduction japonaise: 1977i ; traduction espagnole: 1977j, 1978, 1979, 1980, 1982, 1984, 1985, 1987,1989, 1991 ; traduction italienne: 1978k ; traduction anglaise: 1981c, 1984.
d — Economia della Savana, Feltrinelli, Milano, 201 p. (collection de 7 articles traduits en italien: 1960, 1967b, 1968a, 1970a, 1972a, 1962, 1971a -intr.).
*e — L’exploitation des travailleurs immigrés en France, in UGTSF, ed., Qui est responsable du sous-développement ?, Maspero, Paris: 13-20.
1976
*a — (avec BATHILY, A.), Lexique Soninke (Sarakole)-Français, CLAD, Dakar, 191 p.
*b — Réponse à Samir Amin à propos de “Femmes, greniers et capitaux”, L’Homme et la Société (Paris), 39/40: 39-45.
c — Die Wilden Früchte der Frau, Syndikat, Frankfurt am Main, 208 p. (traduction allemande de 1975c).
réimpr.: Suhrkamp Taschenbuch, Wissenschaft 447, Frankfurt am Main, Suhrkamp Verlag, 1983.
1977
a — Terrains et Théories, Anthropos, Paris, 344 p. (collection de 11 articles: 1960, 1962, 1964a 1965a, 1967b, 1968a, 1971a, 1972a, 1972c, 1972h, 1973a). réimpr.: 1983.
*b — Une géographie historique de la Sénégambie, review-essay of P. Curtin, “Economic change in precolonial Africa”, Journal of African History (London), 18, 3: 449-452.
*c — Sur deux critiques de “Femmes, greniers et capitaux” ou Fareinheit 45O°,5, L’Homme (Paris), 17: 123-128.
*d — La crise du pouvoir en Afrique du Sud, Le Monde Diplomatique (Paris), 24, 282, sept.: 1-15-17.
*e — “Anthropologie et impérialisme”, interview, Impact (Paris), 4/5: 23 et 63.
*f — Lettre sur l’esclavage, Dialectiques (Paris), 21: 144- 154. traduction anglaise: 1978d.
g — Revue-article de Miers and Kopitoff, eds., “Slavery in Africa” (1977), Journal de la Société des Africanistes (Paris), 47, 2: 144- 154.
h — Mulheres, Celeiros & Capitais, Afrontamento, Lisbonne, 274 p. (traduction portugaise de 1975c).
i — Théorie de la communauté familiale, un thème d’anthropologie économique, Chikuma Shobo, Tokyo, 283 p. (traduction japonaise de 1975c).
j — Mujeres, graneros y capitales, Siglo 21, Mexico, 235 p. (traduction espagnole de 1975c). (9e édition 1989).
k — De la reproduction à la production, in 1977a (version française de 1972a).
1978
*a — (avec SILLA, A.), L’interprétation légendaire de l’histoire du Jonkoloni, in BERNARDI, B. et al., eds., Fonti orali. Antropologia e storia, Franco Angeli, Milano: 347-398.
*b — Modalités historiques de l’exploitation et de la surexploitation du travail, Connaissance du Tiers -Monde, Cahiers de Jussieu, n° 4 (Coquery-Vidrovitch, C., ed.), 10x18 (Paris): 135-160. traduction anglaise: 1979d ; espagnole: 1979g ; allemande: 1982f.
*c — L’Afrique australe, par rapport à la colonisation et aux travailleurs africains, in UGTSF, ed., Notre Afrique, Maspero, Paris: 18-32.
d — Correspondance (on Slavery), Economy and Society (London), 7, 3: 322-331 (traduction anglaise de 1977f).
e — Préface à Amidu MAGASA, Papa-commandant a jeté un grand filet devant nous: les exploités des rives du Niger, 1902-1962, Paris, Maspero: 9-14.
*f — Review-essay of Miers, S. and Kopitoff, I., “Slavery in Africa” (1977), African Economic History (London), 5: 37- 42. version française: 1977g.
g — Rôle de l’esclavage dans l’histoire de l’Afrique occidentale, Anthropologie et Société (Québec), 2, 1: 117-149. traduction anglaise: 1982e ; traduction espagnole: 1982d.
h — The economy in agricultural self-sustaining societies: a preliminary analysis, in SEDDON, D. ed., 1978, Relations of production, F. Cass, London: 127-158 (traduction anglaise de 1960).
*i — Du don antagonistique au don paisible, Anthropologie et Sociétés (Québec), 2, 2: 1-4. traduction espagnole: 1981d.
j — Kinship relations and relations of production, in SEDDON, D., ed., Relations of production, F. Cass, London: 289- 330 (traduction anglaise des pp. 121 à 173 et 349 à 352 de 1964c).
k — Donne, Granai e Capitali, Zanichelli, Bologna, 205 p. (traduction italienne de 1975c).
l — Pesquisa de um nivel de determinaçao na sociedade cinegetic", in CARVALHO, C.A., org., Antropologia econômica, Ciencias Humanas Ltda, Sao Paulo: 85-101 (traduction portugaise de 1967b).
m — Os limitos das superexploracào del trabalho, in CARVAILHO, C.A. ,org., Antropologia ecônomica, Ciencias Humanas Ltda, Sao Paulo: 85-101 (traduction portugaise — pirate — du ch. 9, IIe partie de 1975c).
1979
*a — Overexploitation and overpopulation, Social Scientist (New Delhi), 78: 3-14.
*b — Les derniers Blancs: le modèle sud-africain, Maspero, Paris, 311 p. traduction italienne: 1982j.
*c — Postface critique à SCHWARZ, A., Colonialistes, africanistes et Africains, Nouvelle Optique (Québec),: 97-101.
d — Historical modalities of the exploitation and overexploitation of labour, Critique of Anthropology (London), 4, 13/14: 9-16 (traduction anglaise de 1978b).
*e — Le mâle en gésine, ou de l’historicité des mythes, Cahiers d’Etudes Africaines (Paris), 19, 1-4: 353-380. traduction italienne: 1980b
*f — (avec HUNWICK, J.O., & TRIAUD, J.L.), La géographie du Soudan d’après Al-Bakri: trois lectures, Revue française d’Histoire d’Outre-mer (Paris), 66, 242/243: 111-138 ; et in: 52 000 ans d’Histoire Africaine: le Sol, la Parole et l’écrit, Société Française d’Histoire d’Outre-mer (Paris), 1980, 2 vol.
g — Modalidades historicas de la explotacion y la sobre - explotacion de trabajo, suivi de La produccion des productor, Estudios rurales latinoamericanos (Quito), 2: 147-172 ; et: Revista Ciencias Sociales (Quito), 3, 9: 11-22 (traduction espagnole de 1978b).
1980
*a — 700 000 paysans de la vallée du Sénégal, Le Monde Diplomatique (Paris), 27, 314, mai 1980: 15-16.
b — Il maschio in gestazione o della storicita dei miti, Materiali Filosofici (Milano) 3: 121-153 ; et in ASAD et al., 1981, Antropologia, filosofia, ideologia, F. Angeli: 121-154 (traduction italienne de 1979e).
*c — “Gegen eine Ethnologie des Arbeitsimmigration in Westeuropa”, in Blaschke, J. und Greussing, K. hrsg, "Dritte Welt" in Europa - Probleme der Arbeitsimmigration, Syndikat, Frankfurt am Main, 125 p.
d — Localisation du Wagadu, d’après quelques récits de tradition, in Poncet, Y., ed., Atlas historique de la boucle du Niger, Association SCOA (Paris), carte n° 13, commentée pp. 18-20.
e — Niveau de détermination dans la société de chasseurs, Marxisme et anthropologie économique, Tokyo: 51-69 (traduction japonaise de 1967b).
f — Un ensayo sobre la interpretacion de los fenomenos economicos en las sociedades tradicionales autosubsistentes, Nueva Antropologia (Mexico), 4, 13/14: 9-45 (traduction espagnole de 1960).
*g — (avec BAGAYOGO, I.), “Les transformations de la classe ouvrière en Afrique”, 60 p. (inédit).
1981
*a — Paysans africains et travailleurs immigrés: de la surexploitation au génocide par la faim, Tricontinental, n.s., 1: 38-53.
*b — Paysans bafoués, Notre fleuve, UGTSF (Paris), nov.: 13-20.
c — Maidens, Meals and Money, Cambridge Univ. Press, London, 196 p. (traduction anglaise de 1975c).
d — Mauss, del don antagonistico al Don apacible, Cuicuilco (Mexico), 2, 6: 55-56 (traduction espagnole de 1978i).
1982
*a — “Pour bien voir les pygmées, regardez la casserole”, brochure de présentation de l’exposition Les Observateurs de l’Homme, Guerlain-Dautrey, La Courneuve: 11-12.
b — “Mythes et histoire”, Afrique Noire, Comité d’entreprise du journal Le Monde (Paris): 6-7.
*c — “Rendements des terres ou productivité du travail”, communication à la réunion d’experts sur les problèmes et les priorités de l’enseignement des sciences sociales en Afrique australe", Maputo, août 1982, 6 p.
d — “Funcion de la esclavitud en la historia de Africa occidental”, Cuicuilco (Mexico), 3, 9: 39-51 (traduction espagnole de 1978g).
e — The role of slavery in the economic and social history of Sahelo-sudanic Africa, in INIKORI, J.E., ed., Forced Migration: the impact of export slave trade on African societies, Hutchinson Univ. Library (London): 74-99 (traduction anglaise de 1978g).
f — Historische Bedingungen der Ausbeutung und Uberausbeutung von Arbeitskraft, in ELWERT, G., ed.,Afrika zwischen Subsistenzökonomie und Imperialismus, Campus (Frankfurt am Main): 117-129 (traduction allemande de 1978b).
*g — (avec DIENER, I. et LACHARTRE, B.), Apartheid, malnutrition et pauvreté, ONU, Etude FAO, Rome (Développement économique et social, n° 24), 109 p. br>traduction anglaise: 1982k.
*h — Les bases économiques de la reproduction démographique, Uomo (Roma), 6, 2: 177-192.br>traduction anglaise: 1983a.
*i — Autour d’un livre, “The ancient economy”, de Moses I. Finley, Europa (Montreal), 5, 1: 79-82.
j — Gli Ultimi Bianchi, Liguori, Napoli, 292 p. (traduction italienne de 1979b).
k — Apartheid, Poverty, Malnutrition, FAO (Economic and Social Development) Paper n° 24, Roma, 101 p. (traductionanglaise de 1982g).
1983
a — The economic basis of demographic reproduction, Journal of Peasant Studies 11, 1: 50-61 (traduction anglaise de 1982h).
traduction portugaise à paraître dans une anthologie sur l’anthropologie économique, MAIA, S., ed. , 7 Victoria Street, Cambridge CB1 1JP, GB.
*b — The female slave, in ROBERTSON C. and KLEIN, M.A., eds., Women and Slavery, University of Wisconsin Press, Madison: 49-67.
*c — Articles: «Barbarie», «Colonisation», «Esclavage», «Famille», «Femme», «Gens», «Guerre», «Mode de production asiatique», «Parenté» in PAPI, F., ed., Dizionario Marx-Engels, Zanichelli, Milano (en italien).
d — La reproduccion social, Estudios Sociologicos (Mexico), 1, 3: 443-457 (traduction espagnole de 1984b).
*e — A propos de deux groupes azer: les Giriganke et les Maxanbinnu, Tegdaoust III (Dakar): 525-531.
f — The social reproduction, The Greek Review of Social Research (Athena) 51: 35-50 (traduction grecque de 1984b).
1984
*a — Habitat e modi di vita, Storia delle Citta,, n° spécial, “I Bozo del Niger (Mali): insediamento et architettura”, (Milano), 25: 5-9.
version française: 1985b.
*b — La reproduction sociale, Cahiers Internationaux de Sociologie, 77: 383-395.
traduction espagnole: 1983d ; traduction grecque: 1983f.
c — Prétexte et logique du racisme en Afrique du Sud, Le Genre Humain: La société face au racisme (Paris), 1: 223-242 (extrait de 1982g).
1985
*a — Past and future relevance of Marx and Engels’works to anthropology, Dialectical Anthropology (New York): 349-56.
version française: 1986a.
b — Comment les Bozo sont sortis de leur trou: habitat et mode de vie dans le delta intérieur du Niger (Mali),. Techniques et Culture, 6: 67-84 (version française de 1984a).
*c — (avec VERSHUUR, C.), Les paysans ignorés du Mozambique - entre l’Etat et les “bandits” armés, Le Monde Diplomatique, 14/10/1985: 14-15.
1986
a — Des travaux de Marx et d’Engels en rapport avec l’étude du Tiers Monde, in WORONOFF, D., BROHM J.M., eds., Marx ou pas ? E.D.I, Paris 1986: 329-340 (version française de 1985a).
b — La Cour divine, Les Temps Modernes, 42, 782: 127-153 (extrait de 1986c).
*c — Anthroplogie de l’esclavage, le ventre de fer et d’argent, Paris, P.U.F., index, glossaire, bibl., 375 p. traduction allemande (1989c) ; espagnole (1990) ; anglaise (1991g) ; italienne (1992a) ; portugaise (1995).
*d — ”Disciplinarity and Interdisciplinarity in Studies on Apartheid”, International Meeting of University Researchers to elaborate a Five-Year Research Plan on Apartheid for the UNESCO, Beijing, 1-5 september 1986.
e — The Pregnant Male in DUBE, LEACOCK, ARDENER, eds., Invisibility and Power, Oxford University Press, New Dehli: 15-21 (version anglaise abrégée de 1979e).
*f — La crise néocoloniale, in BONNAFÉ, P. et al., Afrique plurielle, Afrique actuelle, Hommage à Georges Balandier, Paris, Karthala: 81-89.
*g — Commentaire de Mauzé, M., “Boas, les Kwagul et le potlatch ; éléments pour une reévaluation”, L’Homme, oct.-dec., 26, 100: 54-55.
1987
*a — Consommer la rupture, in PIAULT, M.H., ed., La Colonisation: rupture ou parenthèse?, Paris, L’Harmattan: 47-56.-; et Afrique Espoir (Dakar),n° 4: 21, Juil.-Sept.
*b — “Entretien sur “l’Anthropologie de l’esclavage” avec Rita Cordonnier”, Bull. de l’AFA, 26/27 Dec. 86-Mars 87: 117-132.
*c — Conclusion, in GESHIERE, P. et SCHLEMMER, B., eds. Terrains et Perspectives, Paris, Orstom: 443-453.
*d — Réponse à l’enquête "Qui a peur de Laura Makarius", Paris, Grad hiva., 3: 63-64.
*e — Review-essays of Lovejoy, P.E., ed., “The Ideology of Slavery in Africa,” (Beverly Hills and London, Sage, 1981) ; and “Transformation in Slavery”, (Cambridge Univ. Press, 1983), Slavery and Abolition, Frank Cass, London, 8, 3: 336- 341.
1988
*a — (ed.), “Verrouillage ethnique en Afrique du Sud”, Paris UNESCO/OUA, étude préparée pour la Division des Droits de l’Homme et de la Paix de l’UNESCO (février 1986), Paris, UNESCO/OUA, 118 p.
*b — Introduction et conclusion à 1988a: 9-19 ; 107-111.
*c — L’Afrique est ailleurs, revue critique de Pisani, E., “Pour l’Afrique”, Politique Africaine, Octobre, 31: 113-116 ; et Afrique-Espoir (Dakar), n° 3, Avril-Juin 1991.
*d — Slavery and Kingship in Africa (communication au Congrès International sur l’esclavage à l’Université de Sao Paulo, Brésil, juin 1988), The Indian Historical Review ( Delhi), 15,1-2 (july 88/ january 89): 130-136.
e — Antropologia de la Esclavitud: El ventre de hierro et dinero, Mexico D.F., Madrid, Bogota, Siglo Veintiuno, bibl., glossario, index, 425 p. (traduction espagnole de 1986c).
1989
*a — Préface à REBOUL, C., “Monsieur le Capital et Madame la Terre”, Paris, EDI/INRA, pp. 9-16.
b — Dell’etnicismo come mezzo de reclusione, La Critica Sociologica, Primavera: 61-78 (traduction italienne de 1988b).
c — Anthropologie des Sklaverei, Frankfurt/Main, Campus Verlag, index, 15 ill., bibl., 406 p. (traduction allemande de 1986c).
*d — L’Anthropologie du Paradis, L’Ethnographie, Paris, 85, 2: 153- 159. traduction anglaise: 1992b
*e — Préface à CARATINI, S., Les Rgaybat, t. II, Paris, L’Harmattan.
*f — (avec HYDÉN, G., NDULU B. et NZONGOLA-NTALAJA), Strategies for the Future of Africa: an Evaluation, Stockholm, Sarec Documentation. 47 p. + Appendices: I. List of interviewees ; II. Ndulu’s report, 18 p.; III. *Meillassoux’ report, 24 p.; IV. Nzongola’s report, 9 p.; V. Hyde’s report, 10 p.
*g — Le mystère d’Œdipe, Bulletin (Publication du Comité de Liaison de Controle Judiciaire, Bordeaux), N° spécial, “L’inceste”, 4e trim., N° 20: 108-112.
1990
*a — Les faux-nés de la parenté, L’Ethnographie, Paris, 86, 1: 29-39
*b — “Succès de la politique d’aide au surdéveloppement des pays riches”, exposé d’ouverture à la Convention annuelle de l’Association Brésilienne d’Anthropologie, Campinas, 4-6 avril 1990, 19 p., Afrique-Espoir (Dakar), n°1, Oct-Dec. 1990: 18-21; n° 2, Janv. Mars 1991.
(demandé pour publiction par Vladimir Arseniev, Scientific Council for the problems of Economic, Social, Political and Cultural Development of African Countries. (Académie des Sciences de Russie). traduction portuguaise: 1992c.
*c — “Poissons à brûler: du poisson dans l’eau à la terre brûlée”, communication au Congrès International de Sociologie, Madrid, juil. 1990, 10 p.
*d — Review-essay of Ingold, Riches and Woodburn (eds.), “Hunters and Gatherers” (2 vol.), Journal of Peasant Studies, 17, 3: 473-478.
*e — Réplique aigre-douce au rapport sur le “Développement des ressources humaines au CNRS” de la Direction du Personnel et des Affaires Sociales (CNRS, 1989), L’Homme et la Société, 24, 95-96: 155-160.
f — The Ghosts of Malthus: demography and modes of production, The Journal of Social Studies (Dakka), n° 50, Oct. 1990: 46-61 (traduction anglaise de 1991e).
g — Antropologia de la Esclavitud, Mexico, Siglo XXI (traduction espagnole de 1986c).
1991
*a — (avec Messiant, C., eds), Génie social et manipulation culturelle en Afrique de l’apartheid, Paris, Arcantère, 314p.
*b — “Introduction” de 1991a: 14-28.
*c — (avec Gendreau, F., Schlemmer, B., Verlet, M., eds.),.Les spectres de Malthus, Paris, EDI-ORSTOM- CEPED, 442 p. (désormais diffusé par Edition de l’Atelier, 12 av. de la Sœur Rosalie, 75013 Paris, tel.: 44 08 95 15).
*d — La leçon de Malthus: le contrôle démographique par la faim, in 1991c: 15-32; aussi: Centre Sahel, Université Laval, Québec (Série conférences n° 22, Fév. 1990).
traduction anglaise: 1990f.
*e — «Esclavage», in BONTE, P. et IZARD, M., eds., Dictionnaire de l’ethnologie et de l’Anthropologie, Paris, PUF: 233-235.
f — The Anthropology of Slavery: the Womb of Iron and Gold, Londres, Athlone ; Chicago, Chicago University Press, index, glossary, 421 p. (traduction anglaise de 1986c).
g — A propos des chasseurs-cueilleurs, Cahiers d’Etudes Africaines, 1991, 123, xxxi-3: 395-404 (version française de 1990d).
1992
a — Antropologia della schiavitu, Milan, Mursia, 352 p. (traduction italienne de 1986c).
b — Anthropology of Paradise, The Journal of Social Studies (Dakka), 56: 1-11 (traduction anglaise de 1989d).
c — O Sucesso da politica de ajuda ao sobredesenvolvimento dos paises ricos, in ARANTES, A.A., RUBEN, G.R., DEBERT, G.G., eds., Desenvolvimento e Direitos Humanos: a responsabilidade do antropologo, Campinas, Editore da Unicamp: 27-48 (traduction portugaise de 1990b).
*d — From Consanguinity to Heredity, in GAILEY, W.G., ed., Essays in Honor of Stanley Diamonds, T. II., “The politics of Culture and Creativity: A critique of civilization”, Gainesville, University Press of Florida, pp. 67-75.
*e — Pour qui naissent les Africains ?, Le Monde Diplomatique, Décembre, 39e année, n° 465: 19.
f — Analisis de los “inconvenientes” del crecimiento demografico, Estudios Internacionales (Guatemala), 3, 5: 19-38 (traduction espagnole de 1993e).
*g — Revue-critique de Godelier, M., ed., “Transitions et subordinations au capitalisme” (Paris, 1991, Éd. de la Maison des Sciences de l’Homme), Etudes rurales, n° 125-126, Janv.-Juin 1992: 185-188.
h — “Classes et Corps sociaux”, communication au colloque “Le Nouveau Système du Monde”, Colloque international organisé par la revue Actuel Marx, Sorbonne, 29-30 mai 1992
publication: 1994b ; voir aussi traduction 1993a (plusisurs versions successives).
1993
*a — Towards a Theory of the Social Corps, in ANDERSON and De SOTO, eds., The Curtain Rises, Atlantic Highlands, Humanities Press (Etats Unis), pp. 2-43 (version anglaise de 1992h).
b — Economic Background of Demographic Growth, The Journal of Social Studies (Dakka), 59, January 1993: 1-25 (traduction anglaise de “Troubles de croissance” 1991, 1993e).
*c — A bas le Développement !, Cahiers des Sciences humaines, n° Hors Série, “Trente ans”, Orstom: 77-80.
*d — “La vita dei mostri”, in Ugo Fabietti, ed., Il sapere dell’antropologia: pensare, comprendere, descrivere l’Altro, Milano, Mursia, pp. 111-139 (traduction italienne de “La vie des Monstres”, communication au symposium du même nom, Pavia, 28-29 ottobre 1991).
*e — Troubles de croissance: la perspective d’un anthropologue, in CHASTELAND, J.-C. VERON, J., BARBIÉRI, M., eds., Politiques de développement et croissance démographique rapide en Afrique, Paris, INED, pp. 61-80 (publication de: “Troubles de croissance: les paradoxes et les peurs”, Conférence Internationale “Développement et croissance démographique rapide, regards sur l’avenir de l’Afrique”, Paris, INED, Ministère de la Coopération, ONU, 1991, 17 p.)
version anglaise: 1993b; version espagnole: 1992f.
*f — Comment se sont perpétués les Inuit ? in Collectif, Population, reproduction, sociétés: perspectives et enjeux de la démographie sociale - Mélanges en l’honneur de Joël Grégory ), Montréal, Presse de l’Univ. de Montréal, pp. 19-47.
*g — Gloires oubliées et mémoires reconstruites: les guerres de Gumbu du Sahel (Mali), Cahiers d’Etudes Africaines, XXXIII (4), 132: 567-586 ; également paru en français dans la revue italienne Trimestre (Università degli Studi “G. d’Annunzio”; Africa (Roma), 49,1, Marzo 1994: 1-20.
h — Classi sociali e corpi sociali, I, AES, Materiali, studi e argomenti di etnografia et storia sociale, Vigevano (Italie), 1, 2, Décembre 1993: 46-51.
1994
*a — La conquête de l’aînesse, in ATTIAS- DONFUT, C et ROSENMAY, R.L., eds., Vieillir en Afrique, PUF, Paris, pp. 49-67.
*b — Classes et Corps sociaux, in BIDET, J., et TEXIER, J., eds., Le Nouveau Système du Monde, Actuel Marx-Confrontations, Paris, PUF, p.175-196./i>
version anglaise: 1993a.
*c — La parenté Inuit est-elle sensible à la conception matérialiste de l’histoire ?, L’Ethnographie, 90, 1 (n° 115): 115-145.
*d — L’Anthropologie de Marx, Economies et Sociétés, 28, n° 6/7, juin-juillet 1994, Série “Etudes de marxologie”, “Marx et la fin de la préhistoire”: 119-131.
paru en allemand in HAUG und WOLFGANG, 1994, Historisch-Kritisches Wörterbuch des Marxismus, Hamburg, Argument Verlag: 310-319.
*e — Krieg in Ruanda: der Diskurs über Ethnizität und die Explosion des Hasses, Lettre International, n° 27, Herbst 94: 12-15 (traduction Heike Behrend).
*f — “Parler Parenté”, Communication par correspondance présenté à la session de Adam Kuper au Congrès de la EASA, Oslo.
g — Kapitalistishe Produktion von “Überbevölkerung” in Africa, Das Argument, 219-232 (traduction allemande de 1993e).
h — Gloires oubliées et mémoires reconstruites: les guerres de Gumbu du Sahel, Africa (Rome), 49, 1 (Mars 1994): 1-20 ; Cahiers d’Etudes Africaines, 33, 4 (n° 132): 567-585.
1995
*a — La leçon de Mandela, La Quinzaine Littéraire, n° 663, 1-15 /02 1995: 6-7.
*b — “Insertion de l’économie agricole domestique dans l’économie de marché”, in Actes du Séminaire franco-vietnamien: Sociologie rurale, Hanoi, 29-31 mars 1994: CNEARC/GRET, Institut de sociologie du Viêt-Nam (Hanoi), 24 p. et traduction vietnamienne, 20 p.
c — Antropologia da escravidão: o ventre de ferro e dinheiro (traduction de L. Magalhães et L.F. de Allencastro), Rio de Janeiro, Jorge Zahar Editor. bibl, index, 297 p.
*d — “Le don et le capital” (entretien avec Pierre Beaucage), Anthropologie et Sociétés, 19, 1-2: 191-206
e — Powers and non-Powers in Sahelian West Africa, in willer, h., förster, t. und ortner-buchberger, c., hrgs., Macht der Identität-Identität der Macht: Politische Prozesse und kutureller Wandel in Afrika, Universität Bayreuth, Lit Verlag: 371-383.
f — recension de P. Rospabé, “La dette de vie - aux origines de la monnaie” (Préface de Alain Caillé), Le Monde Diplomatique, 4 11 1995
1996
a — Fausses identités et démocraties d’avenir, Sociétés Africaines, mars 1996, 1, 1: 41-69.
*b — Stratégie de manipulation: politique culturelle de la Banque Mondiale, Page 2, n°6, Novembre 1996: 58-62.
*c — Économie et travail des enfants. in SCHLEMMER, B. , ed., L’enfant exploité, oppression, mise au travail et prolétarisation, Paris, Khartala-ORSTOM, 522 p.: 55-66.
*d — Conclusion, in SCHLEMMER, B. , ed., L’enfant exploité, oppression, mise au travail et prolétarisation, Paris, Khartala-ORSTOM, 522 p.: 475-491.
*e — Des dimensions du paternalisme au Brésil, Lusotopie, n° spécial, “L’oppression paternaliste au Brésil”, vol.1996: 343-354.
TRADUCTION
— 1987, ITHO, Makoto, La Crise Mondiale, théorie et pratique, Paris, E.D.I., 256 p.; (traduction de l’anglais de Value and Crisis: Essays on Marxian Economics in Japan, Pluto Press, 1980, mis à jour en 1984).
FILMS
— 1966a, Bamako, i ni tye (Mission Mali: 1962-63), film 16 mm, 13 mn, Comité du Film ethnographique, Paris.
— 1966b, Gumbu du Sahel (Mission Mali: 1964-65), film 16 mm couleurs, 13 mn, Comité du Film ethnographique, Paris.
Il convient d’y ajouter, à ma connaissance,
1997
*a — Jusqu’à ce que tes dents poussent… Recherches internationales, 50: 89-98 (article poursuivant sa réflexion sur le travail des enfants, 1966 c et d).
*b — «Troubles de croissance: les paradoxes et les peurs», in Développement et croissance économique ; regards sur l’avenir de l’Afrique, Actes du colloque éponyme, INED: 111-143 (article poursuivant sa réflexion sur les questions de population, 1991 d).
c — L’économie de la vie ; démographie du travail, Lausanne, Cahiers libres – Éditions Page deux (reprise et synthèse de ses réflexions sur l’articulation économie capitaliste -population - place de l’homme dans la production).
1998
a — «Du bon usage des classes sociales», in Schlemmer B., ed. Terrains et engagements de Claude Meillassoux, Karthala, pp. 9-58 (version définitive de 1994 b).
1999
a — Terrains et Théories 1 – voir poindre, Lausanne, Cahiers libres – Éditions Page deux (reprise de certains de ses articles les plus importants)
2001
a — Mythes et limites de l’anthropologie – le sang et les mots, Lausanne, Cahiers libres – Éditions Page deux (sa «somme» sur les questions de la parenté, sur laquelle il a travaillé toutes ces dernières années)
à paraître
2005 — «La parenté est-elle une affaire de vie ou de survie ?», in Bidet-Mordrela A., ed., Critique de la famille, Lausanne, Nouvelle Page Deux. (prévu pour mars).
Sine die —Terrains et Théories 2 – De case et de salon, Lausanne, Cahiers libres – Éditions Page deux.