France Uni·e·s et déterminé·e·s, nous pouvons l’emporter ! Bulletin de Solidaires N°13 Refus de toute négociation, débat accéléré, à l’Assemblée nationale d’abord, au Sénat maintenant, pour faire voter le texte avant les vacances scolaires, le gouvernement et le président de la République ont choisi le passage en force. Face à cet oukase, le mouvement actuel prend des formes inédites qui montrent une détermination intacte. Ces actions multiformes, allant des grèves reconductibles dans certains secteurs à des actions de blocage de dépôts de carburants, sont organisées partout de façon unitaire. Elles se combinent avec les fortes mobilisations d’une jeunesse qui refuse le destin sinistre que lui préparent les classes dominantes. Comme seule réponse, le gouvernement se cantonne dans le déni de la mobilisation sociale et accentue la répression. Ca bouge ! La grève se poursuit. Dans le même temps, des actions interprofessionnelles unitaires se multiplient localement avec des rassemblements, des manifestations « sauvages », des blocages (de zones industrielles, de dépôts pétroliers, de gares, d’aéroports, de dépôts de bus, de péages autoroutiers…). Solidaires et ses organisations membres trouvent toute leur place dans ces actions décidées au plus près du terrain. Amplifions sur l’ensemble du territoire les initiatives unitaires, grandes et petites, dirigées contre les intérêts de nos dirigeants et du patronat et qui sont autant de signes d’encouragement pour les salarié·e·s d’ores et déjà en grève. Il faut que ça bouge partout ! De la sécurité des biens et des personnes… Le gouvernement use de répression et de violence. Des salarié·e·s en grève sont menacé·e·s de prison et réquisitionné·e·s comme si nous étions en guerre. Des piquets de grève sont l’objet de charges policières. Des salarié·e·s sont arrêté·e·s parce qu’ils/elles luttent. Des manifestations interprofessionnelles sont interdites. Des salarié·e·s sont arrêté·e·s. Chaque manifestation lycéenne est le théâtre de provocations, d’interventions de policiers en civils souvent parés d’autocollants syndicaux pour entretenir la confusion. Le Président de la République traite celles et ceux qui luttent de preneurs d’otages. C’est une vraie guerre sociale qu’ils mènent contre nous ! De nouvelles manifestations le 28 octobre et le 6 novembre Six organisations syndicales ont décidé d’appeler à deux nouvelles journées de mobilisation, le jeudi 28 octobre et le samedi 6 novembre. L’Union syndicale Solidaires aurait préféré une date plus rapprochée afin de ne pas laisser trop longtemps les salarié·e·s mobilisé·e·s au quotidien sans journée de centralisation nationale du mouvement. De plus, il est regrettable que le communiqué de l’intersyndicale ne soutienne pas nettement les actions décidées unitairement par les salarié·e·s à la base. C’est ce qui a amené Solidaires à ne pas signer ce texte. Solidaires appelle à amplifier la mobilisation: élargir les grèves et les débrayages, renforcer les initiatives locales quotidiennes, et aussi se mobiliser massivement le 28 octobre et le 6 novembre puisque ces dates ont été décidées. L’Union syndicale Solidaires Le gouvernement veut nous user. (24 octobre 2010) A l'encontre, case postale 120, 1000 Lausanne 20 Soutien: ccp 10-25669-5 |
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