Syndicats des travailleurs du rail

Étant donné l'ampleur du territoire russe, les chemins de fer représentent économiquement et socialement une branche stratégique pour les échanges de marchandises et les communications entre régions. Ils sont gérés par le Ministère des transports et communications (MPS) et sont pour le moment propriété d'État. Plus de deux millions de personnes sont employées dans la branche. Le salaire moyen des travailleurs de la branche tourne autour de 3545 roubles (130 Euros) pour les transporteurs et 2640 roubles (100 Euros) pour les constructeurs. Il s'agit d'un salaire à peu près équivalent au salaire moyen de tous les salariés. Cependant, les travailleurs du rail, autrefois parmi les mieux payés des salariés de l'industrie, ont quitté les premières places de la hiérarchie des salaires (ils sont passés de la 5eà la 15eplace), ce que beaucoup ressentent comme une perte de prestige et ce qui explique le départ de nombre de salariés parmi les plus qualifiés. Près du tiers des salariés du rail ont quitté la branche ces dernières années, ce qui provoque un déficit de main d'úuvre et une intensification du travail. De plus, le Ministère des transports prévoit de nouveaux dégraissages: dans le cadre de son programme de restructuration des chemins de fer, le licenciement de 35 % du personnel est annoncé. Or cette réduction des effectifs se produit dans des conditions où la moyenne des heures supplémentaires effectuées par chaque salarié dépasse les 220 heures par an (alors que la loi limite les heures complémentaires à 120 heures).

La branche semble également être un terrain privilégié de corruption et d'enrichissement personnel des fonctionnaires gérant son fonctionnement. L'ex-ministre des transports, S. Aksionenko, a ainsi été l'objet d'une accusation de détournement de fonds et a été contraint à la démission. L'actuel Ministre (et patron) des chemins de fer est G. Fadeev. La corruption s'opère par le biais des firmes privées effectuant des travaux pour les chemins de fer et appartenant directement ou indirectement à des hauts fonctionnaires. Elle passe également par les pots-de-vin que peuvent offrir les grandes compagnies afin obtenir des tarifs préférentiels pour le transport de leurs marchandises.

Au total, la branche est bénéficiaire, surtout grâce aux revenus du transport de marchandises. Mais le Ministère estime que les profits ne sont pas suffisants pour subvenir aux besoins de la branche en termes de construction de voies, de maintenance et de renouvellement du parc. Aussi, le prix des billets de train ne cesse d'augmenter depuis deux ans (augmentation de plus de 50 % depuis janvier 2001). Et, surtout, le gouvernement a lancé un projet de "réforme structurelle des transports ferroviaires" (décision gouvernementale du 18.05.2001), prévoyant le transfert de la gestion des chemins de fer à une société par actions "Chemins de fer de Russie" (RJD), le Ministère ne conservant que des fonctions de contrôle. Dans une seconde étape, la société RJDdevrait être divisée en plusieurs sociétés par actions, 100 % des actions restant à l'État. Enfin, dans une dernière étape, à l'horizon 2005, ces sociétés devraient être privatisées au moins partiellement. Il est à noter que, selon la dernière version de la loi sur les privatisations, cette réforme est du ressort exclusif du gouvernement, la Douma étant écartée du dossier.

Les syndicats réagissent de manière différente à ce projet. Les syndicats alternatifs (Syndicat des cheminots et mécaniciens du rail – RPLBG, Conférence des syndicats libres du rail "Oktiabrskaïa", Syndicat inter-régional du rail) font campagne contre et avancent une conception alternative de la réforme. Les syndicats de la FNPR(Syndicat des travailleurs du rail et de la construction ferroviaire– Rosprofgel) se déclarent favorables à la réforme initiée par le gouvernement, tout en invitant à un minimum de prudence et de modération dans le rythme des restructurations.

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"Derrière l'objectif affiché de restructuration des chemins de fer se cache en fait une privatisation rampante du rail. L'expérience internationale et russe en matière de privatisation des transports met en évidence son caractère meurtrier et socialement injuste. La privatisation conduit à la hausse des tarifs, à la désorganisation du réseau, au vieillissement du matériel, à l'augmentation du nombre d'accidents, à un désastre social pour les salariés (chômage, dégradation des conditions de travail) et les usagers (inégalités des tarifs et des services dans les différentes régions, risques d'accident), à l'accaparement par les propriétaires privés (c'est-à-dire par les fonctionnaires d'État devenus actionnaires) des dotations et des infrastructures d'État. Nous appelons à la lutte de tous les travailleurs du rail pour arrêter le processus de privatisation. Nous exigeons l'arrêt immédiat des privatisations rampantes, la garantie effective d'un contrôle démocratique sur le budget des chemins de fer, le renforcement des dotations d'État aux lignes déficitaires et au renouvellement des équipements, la recentralisation du système des transports ferroviaires, le maintien des tarifs préférentiels pour les catégories de la population les plus démunies, l'organisation d'un vaste débat public sur le projet de réforme, avec la présence de tous les syndicats."

"La vie elle-même a démontré le bien-fondé de la position du syndicat sur le caractère inadmissible de la conduite forcée des réformes du transport ferroviaire, la nécessité de mener les réformes dans un délai plus réaliste, c'est-à-dire au rythme de la préparation des lois nécessaires et de la réalisation des travaux techniques et organisationnels préalables".

"En restant une institution d'État, nous (les transports ferroviaires) entrons de plus en plus en contradiction avec l'économie de marché de notre pays. Et ce n'est pas le seul Ministère des transports qui va changer le cours économique du pays. C'est donc à nous de nous transformer. La direction du syndicat reconnaît la nécessité de la réforme, mais se déclare pour le maintien du caractère étatique de la branche et de la verticale du management, en conformité avec toute l'histoire des transports ferroviaires de Russie."

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Interview avec Anton Serov, cheminot, président du RPLBGdu dépôt de Babaevo, région de Vologda, adjoint au président du syndicat de la ligne Oktiabrskaïa

M.S: Que représentent les syndicats alternatifs du rail ?

A.S:Ils regroupent moins de 10 000 salariés, si l'on compte tous les syndicats alternatifs. Le RPLBG(Syndicat des cheminots et mécaniciens du rail) est le plus important d'entre eux. Nous sommes tous issus d'une scission d'avec la FNPR, que nous ne reconnaissons pas comme un vrai syndicat. Nous existons depuis le milieu des années 90. Nous essayons de faire un travail de défense au quotidien des droits des salariés. Dans certains dépôts, où nous représentons la majorité, ou presque, des salariés, nous arrivons à obtenir des augmentations de salaire et des droits supplémentaires pour le syndicat. Mais comme, au niveau de la branche entière, nous sommes très minoritaires, nous avons du mal à nous opposer aux projets nationaux de réforme de la branche. Nous appelons donc à la solidarité les membres des autres syndicats, des autres professions et des usagers.

M.S: Quels sont les problèmes auxquels sont actuellement confrontés les salariés du rail ?

A.S:Le problème le plus préoccupant est la perte de pouvoir d'achat, les salaires n'étant pas indexés comme ils devraient l'être selon l'accord de branche. Le Ministère des Transports argue du manque d'argent. Mais ce n'est pas vrai. Quand ils doivent payer les firmes privées opérant sur les rails ou construire des datchas pour les fonctionnaires ou le président du syndicat FNPR, ils trouvent facilement de l'argent. Le système est complètement corrompu. Il faut mettre en place un contrôle syndical et social sur l'usage des fonds découlant des bénéfices et des dotations d'État. Concernant le problème de la faiblesse du salaire, plusieurs grèves ont été organisées dans les dépôts où notre syndicat est représentatif. Il nous arrive d'obtenir satisfaction, malgré le fait que les grèves soient interdites dans la branche. Le deuxième problème, c'est le manque de salariés qualifiés (beaucoup ont quitté la branche) et l'accroissement de la charge de travail pour ceux qui restent. Résultat, chacun travaille pour trois, on croule sous les heures supplémentaires, et les règles techniques ou de sécurité minimales ne sont pas respectées. Contre cette situation, nous réclamons une réévaluation du salaire, une embauche massive de salariés qualifiés et le respect des règles de sécurité. Il nous arrive de plus en plus de mener des grèves du zèle, qui consistent à suivre à la lettre les règles de sécurité. C'est souvent plus efficace que les grèves classiques, qui nous mettent sous la menace du licenciement ou d'une condamnation judiciaire. Enfin, le dernier problème qui nous préoccupe, c'est la privatisation des chemins de fer. En fait, elle a déjà commencé d'une façon détournée. Certains services ou travaux, notamment de construction et de maintenance, sont désormais confiés à des firmes privées. Celles-ci sont payées rubis sur l'ongle, alors que l'argent soi-disant manque pour augmenter les salaires. Or les salariés de ces firmes privées, et de nombreux salariés du rail employés en CDD, sont employés sur la base d'un contrat commercial et sont démunis de tous droits et garanties. C'est donc très difficile de les organiser.

M.S: Quels moyens de lutte utilisez-vous ?

A.S: Le nouveau Code du travail nous prive de nombreux leviers juridiques. Mais nous sommes en train de l'étudier à la loupe et nous avons déjà trouvé pas mal de contradictions, sur lesquelles on peut jouer pour faire avancer la cause des salariés. Surtout, nous essayons de négocier des conventions collectives dans les dépôts qui redonnent aux salariés et à notre syndicat les droits que nous avons perdus avec le nouveau code du travail. Nous travaillons donc à l'élargissement de notre syndicat dans les dépôts, pour arriver à représenter la majorité des salariés. Nous y arrivons déjà dans un certain nombre de dépôts, et nous nous efforçons de faire adhérer de plus en plus de monde. Nous organisons des séminaires de formation juridique et nous portons régulièrement plainte en justice contre le non-paiement des salaires ou des primes, les licenciements infondés, le non-respect de la législation en matière de congé et de règles de sécurité. Moi-même, j'ai été deux ans en procès pour licenciement infondé. J'ai finalement été réintégré. Mais avec le rétrécissement des possibilités d'action en justice, nous nous tournons plus vers des formes de lutte comme la grève. Le problème, c'est que la loi interdit aux salariés des transports de faire grève, ce que nous considérons contraire à la Constitution. Mais nous avons appris à contourner ce problème. D'une part, on expérimente de plus en plus les grèves du zèle, qui consistent en un respect strict des règles de sécurité, ce qui ralentit énormément le rythme de travail. D'autre part, nous faisons de plus en plus des grèves courtes et sans préavis, juste pour effrayer la direction. Et on se met en grève le dimanche ou le samedi, quand les tribunaux ne fonctionnent pas. Or la grève est considérée comme illégale seulement après l'avis du tribunal ordonnant la cessation de la grève. Et si l'on arrête la grève à la suite de cette décision de justice, nous restons dans le cadre de la loi. Ca n'empêche d'ailleurs pas les menaces de licenciement et les pressions de la part de la direction. Les cheminots de la ligne Gorkovskaïa, qui ont fait grève le 1er mai pour obtenir augmentation de salaire et amélioration de la sécurité, sont aujourd'hui traînés devant les tribunaux par la direction. Le plus efficace, c'est la menace de grève, qui oblige parfois la direction à chercher un compromis, sans que nous allions jusqu'à un arrêt de travail. Mais, le plus souvent, la direction ne tient pas ses promesses, ce qui nous oblige à recourir tout de même à la grève, comme ça a été le cas des cheminots de la ligne Gorkovskaïa. Enfin, dans le cadre de notre lutte contre la privatisation, nous avons adhéré au comité international des salariés du rail contre la privatisation et nous cherchons à alerter l'opinion publique (par les médias, les meetings) et à collaborer avec les syndicats des autres branches.

M.S: Pouvez-vous me raconter plus en détail l'histoire d'un conflit que vous avez vécu ?

A.S: C'est malheureusement une histoire triste. C'est en juin 1998, alors que le syndicat RPLBG de Babaevo venait de se former. Nous étions alors 120 membres. Après le conflit, le nombre d'adhérents est tombé à une dizaine. Avec notre syndicat, nous voulions obtenir la signature d'une convention collective à de meilleures conditions La grève a démarré sans durée déterminée, elle a duré dix jours. Le problème, c'est que nous l'avions mal préparée. Il fallait prévenir les collègues des autres dépôts, organiser la solidarité à l'extérieur. Or la direction a fait venir des cheminots d'autres dépôts, adhérents de l'autre syndicat, qui n'étaient pas au courant de notre action. Très peu ont refusé de travailler. Et puis, la direction nous a menacés de licenciement, de condamnation judiciaire. Beaucoup se sont laissés intimider. Enfin, le tribunal a déclaré la grève illégale. Ce qui nous a sauvés, c'est que nous avons tout de suite cesser la grève après la décision du tribunal. Mais, tout de même, nous sommes sortis très affaiblis de cette grève. La direction a compris qu'elle avait les moyens de faire pression sur nous, alors qu'auparavant nous faisions figure de force importante. Je suis arrivé à la conclusion qu'il valait mieux éviter les grèves à durée indéterminée et insuffisamment préparées. Il faut plutôt s'en tenir à la menace de grève ou à une grève brève ou symbolique.

M.S: Vous voulez faire passer un message aux syndicats occidentaux ?

A.S: Je voudrais leur souhaiter de tenir bon dans la lutte contre la privatisation et leur demander de nous témoigner leur solidarité. Nous sommes profondément isolés et toute forme de solidarité nous serait d'une aide significative.

Contact (président du RPLBG: Evgueni Koulikov): rplbg@mail.magelan.ru,
tél/fax. (7095) 287-9226, http://www.rplbg.ru

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(Rosprofgel)

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N.B: C'est l'un des plus anciens syndicats de Russie, fondé en 1905. Nous sommes fiers de continuer la tradition. Notre syndicat regroupe près de deux millions de membres, 93 % des travailleurs de la branche appartenant à notre syndicat. Nous nous occupons avant tout du problème des salaires, qui doivent être augmentés et régulièrement indexés. Nous avons obtenu l'assurance de l'indexation des salaires lors de la négociation de l'accord de branche. Et nous nous efforçons d'obtenir la hausse du salaire minimum de la branche de façon à ce qu'il atteigne le seuil de pauvreté. Nous contrôlons la politique de recrutement et de licenciement. Aucun licenciement ne s'effectue sans notre accord. C'est nous qui avons le dernier mot sur cette question, quelle que soit la décision du Ministère des Transports. Nous sommes également préoccupés par les conditions de travail et la sécurité, qui constituent un gros problème dans la branche. Nous essayons de faire en sorte que nos responsables locaux prennent plus conscience du problème et se mobilisent davantage pour contrôler le respect des règles de sécurité. Enfin, nous gérons une énorme sphère sociale, nous avons de nombreux hôpitaux, des cliniques, des maisons de repos et des camps de vacances, des centres de formation, un important parc de logements, des infrastructures sportives et culturelles. Nous sommes l'une des branches qui a conservé le plus important parc d'infrastructures sociales de grande qualité, et nous sommes satisfaits de la politique du Ministère dans ce domaine. Nous continuons à l'élargir et à le renouveler.

M.S: Quels sont les moyens d'action que vous utilisez ?

N.B: Nous privilégions le partenariat social. Nous rencontrons le ministre au moins une fois par trimestre. De plus, notre représentant participe d'office au Collège de décision du Ministère des Transports. Lors de ces réunions, nous soulevons les problèmes qui nous préoccupent. Et nous sommes satisfaits du partenariat social. Il n'y a encore pas eu de cas où nous n'avons pas réussi à nous entendre avec le ministre. Notre ressource principale, c'est la négociation des accords tarifaires de branche. Pour l'instant, ils ont toujours été appliqués.

M.S: Vous n'avez jamais recours à la grève ou à la menace de grève ?

N.B: Pourquoi faire grève si l'on n'arrive à se mettre d'accord avec le ministre sans passer par ça? Nous préférons les arguments et les négociations à la grève. De plus, la grève est illégale dans notre branche.

M.S: Mais vous devez savoir qu'une telle position est plutôt surprenante pour un syndicaliste occidental. Comment faites-vous pour imposer votre point de vue au Ministère sans passer par une démonstration de force ?

N.B: Je sais que ça peut surprendre, mais puisque nos relations avec le Ministère sont bonnes, nous n'avons pas à recourir à la grève. Il sait de toute façon ce que nous représentons, l'importance de notre organisation. Il tient compte de notre avis.

M.S: Vous êtes absolument contre toute action de protestation ?

N.B: Pourquoi ? Nous participons aux manifestations du 1er mai, aux journées nationales d'action organisées par la FNPR.

M.S: Mais ce sont des actions traditionnelles, peu liées à un réel conflit. Quelle a été votre position, par exemple, lors du blocage du Transsibérien par les mineurs, à l'été 1998 ?

N.B:Nous les avons aidés, surtout notre ministre, qui leur a permis de venir à Moscou. Mais pourquoi ferions-nous la même chose si nous obtenons satisfaction sans passer par ce type d'action ?

M.S: Je comprends votre position. Mais, dans ce cas, comment les membres de base de votre syndicat participent-ils à l'activité syndicale ?

N.B: Ils peuvent participer à différentes commissions de contrôle, par exemple concernant les conditions de travail. Car il faut également reconnaître que tout n'est pas non plus idéal. Il faut contrôler l'application réelle des conventions collectives, la distribution des vêtements de travail, gérer les infrastructures sociales. De plus, les membres de base reçoivent l'information que nous leur transmettons par notre journal et il faut qu'ils nous transmettent également de l'information, pour que nous soyons au courant de leurs problèmes.

M.S: Que pensez-vous du projet de restructuration des transports ferroviaires ?

N.B:Nous sommes d'accord avec le texte préparé par la commission gouvernementale. Mais nous ne pouvons pas prévoir ce qui se passera dans les faits.

M.S: Quel est votre point de vue sur "l'affaire Aksionenko" ? Vous n'essayez pas de contrôler les comptes de l'entreprise afin d'éviter les détournements de fonds et la corruption ?

N.B:Je ne veux pas m'exprimer sur cette affaire, qui est avant tout une affaire politique. Je peux seulement dire que j'ai beaucoup de respect pour Aksionenko. Il a beaucoup fait pour le développement des infrastructures sociales et culturelles. Lorsqu'il était à la tête du Ministère, les dettes salariales ont été remboursées. Quant au contrôle, nous sommes limités par les accords de branche, qui définissent les questions sur lesquelles nous avons droit de contrôle. Et pour ce qui concerne ces questions, nous n'avons aucune critique à formuler.

M.S: Quelles sont vos relations avec les syndicats étrangers ?

N.B: Nous sommes membres de la Fédération internationale des transports, nous étudions les expériences étrangères. Par exemple, l'exemple allemand de sécurité sociale nous semble très intéressant. Avec la France, nous sommes en contact avec des comités d'entreprise de la SNCF, et la CGTest venue à notre Congrès.

Contact (Président de Rosprofgel: Anatoli Vassiliev): tél. (7095)262-5873

La rédaction de à l'encontre vous demande de soutenir la publication: LE MESSAGER SYNDICAL, Bulletin d'informations sur le mouvement syndical en Russie
Les textes publiés ci-dessus sont extraits du numéro de janvier-février.
Comité de Rédaction: David Mandel (Canada), Carine Clément, Denis Paillard (France). Pour toute correspondance: Messager Syndical  c/o D.Paillard, 156 rue Oberkampf 75 011 PARIS, .

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