France Marianne et le voile
Alain Bihr* L'article de notre ami Alain Bihr s'inscrit dans le sillage de celui d'Emmanuel Terray que vous trouverez sur ce site (voir sous rubrique Nouveau: La question du voile. Une hystérie politique). D'autres contributions vont suivre à ce propos. S'il y a "diversion politique", comme l'écrit Alain Bihr, il y a, une fois enregistrées les réactions de la gauche et d'une partie de la "gauche radicale", une discussion sérieuse à développer. L'inertie de la pensée radicale-socialiste possède une force que l'on ne soupçonnait pas - hors de France - dans les rangs de cette gauche "plurielle" et "radicale" hexagonale. Au même titre où la spécificité de l'impérialisme suisse a joué un rôle dans l'étayage de la "paix du travail" et de sa culture - c'est-à-dire l'utilisation du danger nazi, dès 1933, par la droite industrielle et conservatrice suisse pour imposer la "paix du travail absolue"aux bureaucraties syndicales consentantes qui prétendaient, de la sorte, défendre la "démocratie", alors que les élites dominantes admiraient les Etats forts, entre autres l'Italie de Mussoloni, et commerçaient de manière déterminée comme profitable avec l'Italie et, surtout, l'Allemagne, après avoir conquis des positions économiques importantes dans ce pays impérialiste et dans sa périphérie suite à la défaite de l'Empire allemand, en 1918 - le passé colonial de la France ne doit pas être sans influence sur les réactions d'un secteur des "laïcards". L'école de Jules Ferry est détachée totalement de l'histoire coloniale de la France à cette même époque. Et, surtout, le racisme anti-arabe ainsi que la xénophobie comme le "nationalisme républicain" ne peuvent être entendus sans les replacer dans l'histoire longue d'une puissance coloniale-impérialiste. Ce "patrimoine politico-culturel", le PCF l'a caressé dans le sens du poil. Il y a, ici, une certaine analogie avec la forme particulière, construite, de la xénophobie dans le dit mouvement ouvrier suisse. Il sera, peut-être, plus aisé de s'apercevoir d'aspects sous-jacents à ce débat à l'occasion des résultats électoraux du mois de mars 2004 (régionales) en France, où le vote en faveur de la "gauche radicale" sera remarqué et celui pour le FN remarquable. cau Quelle lamentable affaire que celle créée de toutes pièces autour du port par quelques dizaines, au pire quelques centaines, de collégiennes et de lycéennes du fameux «foulard islamique» ! Si je n'avais pas eu la désagréable surprise de voir certains de nos proches, qu'on a connus généralement mieux inspirés, se fourvoyer dans ce douteux combat, jamais je n'aurai pris la peine de m'en mêler moi-même. Qu'ils l'aient fait quelquefois dans des formes et en employant un ton laissant émerger un irrationnel qui n'a rien à envier dans son aveuglement passionnel à celui auquel ils prétendaient s'opposer n'en est que plus inquiétant encore. Aussi le texte qui suit ne cherche-t-il pas à verser une contribution supplémentaire à un faux débat ; il s'adresse exclusivement à ces camarades, en visant à les ramener à la raison. Une manuvre de diversion Le premier élément que je tiens à souligner, chers camarades, c'est combien tout le battage de cet automne autour du soi-disant problème que poserait le port de ce foulard a été artificielet inopportun. Relancé à l'occasion de l'exclusion de deux élèves à Aubervilliers, à l'initiative des milieux laïcards bénéficiant de l'appui d'une certaine presse soi-disant de gauche (Le Nouvel Observateur, Marianne, etc.), il a été relayé par l'ensemble des médias et à mobiliser l'attention des semaines durant, y compris d'une partie du mouvement syndical et de l'extrême gauche, divisés sur cette affaire. Ce fut évidemment pain bénit pour le gouvernement que de voir la gauche et l'extrême gauche se déchirer (et quelquefois à belles dents) sur cette question ; alors qu'elles auraient eu tout lieu de se concentrer et de se mobiliser sur des atteintes et des menaces bien plus graves au service public de l'Education nationale, pour ne pas parler des dégâts sociaux plus larges qu'occasionne la poursuite d'une politique néo-libérale. Il est vrai que cela aura permis à une bonne partie de ladite gauche de faire ainsi oublier la part qu'elle a elle-même pris dans la mise en uvre d'une telle politique lorsqu'elle gouvernait ; et de masquer par conséquent que son opposition à la poursuite actuelle de cette politique est de pure façade. Autrement dit, je tiens cette lamentable affaire pour une diversion politique, à laquelle ont eu intérêt aussi bien la vraie droite que la fausse gauche, pour faire oublier les véritables enjeux politiques de l'heure. Elle fait partie de ces multiples faux «débats de société», que les médias ont pour rôle de lancer et de relancer périodiquement, à des pures fins de diversion si ce n'est même de divertissement. Et qu'une partie d'entre vous s'y soit laissé prendre en dit long sur votre naïveté persistante à l'égard des médias. Quand comprendrez-vous donc que tout débat orchestré par les médias ne peut être qu'un faux débat, essentiellement destiné à amuser la galerie pour lui faire oublier ce qui se passe en coulisse ? Comme le dit l'excellent PLPL[1] , «les médias mentent» certes, à longueur de colonnes et d'heures d'antenne. Mais plus largement, ils pratiquent la contre-vérité sous toutes ses formes et dans tous ses modes, dont le mensonge n'est que le plus grossier et le simulacre (d'enquête, d'analyse, de débats, etc.) le plus subtil. Une argumentation faiblarde L'examen des arguments au nom desquels vous avez condamné le port du voile fournit un second indice du caractère douteux de la cause pour laquelle vous vous êtes croisés. D'une part, ils sont pour partie inappropriésau phénomène concerné ; d'autre part, pour autant qu'ils soient pertinents, ils devraient inciter à bien d'autres condamnations que vous ne prononcez cependant pas ; ce qui pose alors la question de la sélectivitéde votre critique. Voyons cela dans le détail. La première et principale raison de votre condamnation du port du voile, celle qui commande plus ou moins les autres, est que vous avez cru voir, vous aussi, dans ce voile un des moyens et une des manifestations d'un complot islamiste visant à subvenir l'école, la République laïque et, plus largement, l'espace démocratique. C'est là la menace régulièrement brandie, depuis une quinzaine d'années, depuis une partie de l'extrême gauche laïcarde jusqu'à l'extrême droite xénophobe et raciste. Cette simple convergence aurait dû vous alerter... et vous retenir de hurler avec les loups ! A mon avis, il s'agit là d'un fantasme. Non pas que j'aie la naïveté de croire qu'il n'existe pas aujourd'hui en France des tentations et même des menées de ce type au sein d'une partie des populations musulmanes issues de l'immigration d'origine maghrébine, africaine, turque, moyen-orientale, etc. Mais, d'une part, cela ne concerne au mieux que des minorités au sein de cette fraction minoritaire de la population résidant en France que sont les immigrés et leurs descendants. D'autre part, c'est faire preuve d'un singulier manque de confiance dans la solidité de «nos» institutions et traditions démocratiques, républicaines et laïques que de penser qu'elles puissent être subverties aussi facilement. Surtout de la part de ceux qui portent ces mêmes institutions et traditions aux nues. La seconde raison pour laquelle vous condamnez le port du voile est que vous y voyez un signe de l'infériorisation sociale et symbolique de la femme, de sa soumission nécessaire et proclamée à l'homme. Loin de moi l'idée de penser que la tradition musulmane n'est pas une tradition d'oppression de la femme. Comme toute tradition religieuse au demeurant, l'islam ne se singularisant pas sous ce rapport. Deux remarques simplement à ce sujet. D'une part, pour en avoir discuté avec des élèves voilées du temps où j'enseignais en lycée, l'explication et la justification qu'elles m'ont données du port de ce fameux voile sous l'angle des rapports hommes/femmes était quelque peu différente. Ce port procède de l'interprétation par elles (la tradition musulmane dont elles se revendiquent) de la prescription faite à la femme de ne pas être objet de convoitise (désir) pour l'homme. Et elles me faisaient remarquer qu'elles ne comprenaient pas pourquoi on leur reprochait de porter un voile cachant leurs cheveux et leur gorge alors qu'on ne trouvait rien à redire au fait qu'elles masquaient (soustrayaient au regard), et pour la même raison fondamentale, tout aussi bien le restant de leur corps, à l'exclusion du visage, des mains et des pieds. Pourquoi considérer en effet que le port du voile est une marque de l'oppression féminine alors que celui de pantalons ou de jupes ou robes longues, descendant jusqu'aux chevilles, ne fait l'objet ni de la même interprétation ni de la même condamnation ? Du moins de la part de leurs censeurs ; parce que, pour elles, la signification du port de ces différents vêtements est bien la même. D'autre part, s'il faut engager l'Education nationale dans une croisade en faveur de l'émancipation des femmes, pourquoi ne s'en prendre qu'à ce signede l'oppression féminine ? Ou plus exactement à cette forme d'oppressiondont le voile est le signe. Car les formes de l'oppression des femmes qui font signe dans l'enceinte des établissements scolaires et universitaires sont multiples ; et le plus ostensible n'est pas le fameux voile islamique, quoique vous pensiez. Un regard critique, dépourvu des a prioriculturels qui sont les nôtres, porté sur les normes régissant le vêtement occidental contemporain ne peut qu'être frappé par l'injonction faite de manière de plus en plus pressante aux femmes de dénuderleur corps pour l'offrir aux regards des hommes. Que cette injonction se pare des vertus de la libération à l'égard des anciennes normes (précisément celles dont relève la pratique des femmes musulmanes voilées) déclarant le corps obscène et de l'émancipation des femmes ne change rien au fait que, là encore, le corps de la femme ne se définit que par rapport à l'homme, à son regard et à son désir ; autrement dit que l'on a bien affaire ici à une autre forme de l'aliénation féminine qui, pour être apparemment (dans ses apparences) contraire à celle contre laquelle vous vous élevez, n'en est pas moins forte et en tout cas bien plus courante et plus ostentatoire. Que cela puisse échapper à vos regards de censeurs laïques en dit long sur votre aveuglement à l'égard de vos (nos) propres normes culturelles. Dans le fond, ce que vous reprochez aux femmes voilées, ne serait-ce pas de ne pas se soumettre aux normes ambiantes et dominantes ; bref de vouloir constituer une minorité dissidente sous ce rapport ? Le troisième motif pour lequel vous condamnez le port du voile est qu'il s'agirait d'une atteinte à la liberté de conscience des femmes ; un attentat même contre leur liberté individuelle. Pareille accusation repose sur l'idée que toutes les filles ou jeunes femmes portent le voile contraintes et forcées par leurs parents, leur entourage (famille, voisins, amis), leur tradition, etc. Là encore, il faudrait être naïf pour penser que cela n'est jamais le cas. Mais cela ne signifie pas non plus que c'est la règle générale. La réalité est heureusement plus complexe. Suivent ici quelques éclats de cette réalité qui ne collent pas avec l'idée précédente. - Les deux jeunes filles voilées qui ont été exclues en octobre dernier d'un établissement d'Aubervilliers se nomment.... Lévy ! Leurs parents sont respectivement un juif se déclarant athée et une Kabyle chrétienne non pratiquante. Leurs parents divorcés, ces jeunes filles vivent depuis des années avec leur père ; leur mère étant retournée en Algérie. C'est contre l'avis de leur père (qui les a néanmoins défendues devant l'administration) qu'elles se sont voilées. - Parmi mes anciennes élèves au lycée, j'ai eu une année deux surs, dont l'une était voilée (contre l'avis de ses parents, estimant que ce n'était dans son intérêt de le faire) ; l'autre non. - Une autre de mes anciennes élèves m'a avoué qu'elle s'était voilée par obligation paternelle. C'était la condition mise par le père pour qu'il accepte qu'elle sorte tous les jours pour se rendre au lycée. Moyennant quoi elle y a réussi des études, qui lui ont permis de s'émanciper de sa famille et de son milieu. Et je l'ai revue récemment: elle travaillait, vivait maritalement et était ... dévoilée. - Au cours de la précédente année universitaire, j'ai dirigé un mémoire de maîtrise sur la redéfinition de leur identité par les jeunes musulmans en France. L'étudiante qui a soutenu ce mémoire y relatait notamment le cas d'une jeune fille d'origine tunisienne qui s'était voilée par réaction à la religiosité traditionnelle de sa famille (et notamment de sa mère) ; dans un mouvement visant à définir un islam davantage centré sur la (sa) personne, sa propre lecture (interprétation) du Coran et, en définitive, sa liberté individuelle (de conscience et d'action). Quelque chose qui rappelle tout à fait le protestantisme naissant, y compris dans sa dimension puritaine ; en somme une sorte d'islam réformé. Les voies de l'accession à la liberté de conscience sont décidément tortueuses... comme elles l'ont été historiquement en Europe même. Ce ne sont là que quelques exemples particuliersqui n'autorisent évidemment aucune conclusion générale. Sinon celle qu'il est impératif de ne pas plaquer sur la réalité des idées préconçues, mais de se mettre à son étude attentive, pour l'expliquer et la comprendre dans sa diversité et sa complexité. Eviter des questions embarrassantes La précédente remarque me servira de transition pour introduire la troisième critique que j'adresserai à votre position. A savoir qu'elle vous dispense et empêche de chercher à expliquer et comprendre le phénomène auquel vous avez affaire. «Non ridere, non lugere, neque detestari sed intelligere» (ne pas rire, ne pas déplorer, ni détester mais comprendre), disait Spinoza. Evidemment nul n'est tenu de se conformer à ce précepte philosophique ; mais lui tourner le dos, c'est peut-être se condamner à sombrer dans l'obscurantisme de la passion que l'on prétend précisément combattre. Mais c'est aussi à coup sûr éviter d'avoir à se poser quelques questions gênantes. A commencer par celle-ci, pourtant apparemment inévitable: pourquoi des filles et jeunes femmes issues de l'immigration de tradition musulmane choisissent-elles de se voiler ? Car j'espère vous avoir convaincu qu'il est malheureusement simpliste de croire qu'elles agissent en l'occurrence toutes contraintes et forcées par leur entourage. N'est-ce pas que la société française réputée laïcisée et son Etat réputé laïque n'ont pas su rendre suffisamment crédibles les normes et valeurs d'émancipation, individuelle et collective, qui auraient dû, en principe, leur éviter de sombrer dans d'aussi ostensibles manifestations de l'aliénation religieuse ? Je ne vous ferai pas l'injure de vous soupçonner de ne pas connaître la célèbre formule de notre grand-père Marx présentant la religion comme «l'opium du peuple». Mais peut-être êtes-vous comme la plupart de ceux qui rabâchent cette formule sans la comprendre dans son sens complet et véritable, faute d'en connaître le contexte. Que je me permets donc de rappeler ici: «La misère religieuse est d'une part l'expression de la misère réelle, et, d'autre part, la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée, le sentiment d'un monde sans cur, comme elle est l'esprit des temps privés d'esprit. Elle est l'opium du peuple.» Ce qui conduit en l'occurrence à se poser la question suivante: de quelle misère réelle témoigne le voile que portent ces filles et jeunes femmes ? Et simultanément, contre quelle misère réelle protestent-elles en se voilant ? Autrement dit, en quoi leur aliénation religieuse est-elle l'expression contradictoirede la misère matérielle et spirituelle inhérente à la condition qui est la leur dans la société française contemporaine ? Cette question conduit évidemment à s'interroger sur le rapport qu'entretient le port du voile avec l'expérience de l'oppression singulière de ces filles et jeunes femmes, dans le cadre de l'oppression particulière des populations immigrées ou issues de l'immigration dont elles sont membres. Sur son rapport avec leur exclusion socio-économique tendancielle, leur situation de relégation dans des banlieues déshéritées, la ségrégation de fait sinon de droit dont elles sont les victimes dans la plupart des situations de la vie quotidienne (notamment pour l'accès à l'emploi et l'accès au logement), pour ne même pas évoquer le racisme qui les stigmatise à longueur de discours publics (politiques et médiatiques) tout en les assignant à leur (supposée) identité d'origine et d'appartenance, dont la dimension religieuse passe pour la plus significative. Tout comme la même question précédente conduit à s'interroger sur le rapport qu'entretient le port du voile avec l'état de dépression symbolique de nos sociétés occidentales, si peu capables de proposer à leurs membres un ensemble un tant soit peu structuré d'idées, de normes, de valeurs aptes à faire sens pour eux en étant un tant soit peu crédibles, c'est-à-dire aptes à leur donner envie de vivre, de participer à des entreprises collectives, de communiquer avec les autres, de se construire une identité personnelle. Sans pour autant précisément se rattacher à des représentations de nature fétichiste comme le sont celles proposées par les traditions religieuses. Ces différentes questions restent ouvertes à la discussion. Encore faut-il commencer par se mettre en état de se les poser et de les examiner calmement, en en discutant collectivement. C'est bien ce que rend impossible l'attitude qui consiste à condamner avant même de comprendre. Parier sur la vertu émancipatrice du savoir Impuissante à poser et a fortiori à résoudre les problèmes théoriques que pose le port du voile, votre attitude, qui conduit à demander l'exclusion de ces filles et jeunes femmes des établissements scolaires, est de plus impuissante à résoudre le problème pratique qu'il pose. Bien plus, il me semble contraire aux principes mêmes que vous prétendez défendre. Si l'objectif est de permettre à ces personnes de s'émanciper de l'aliénation religieuse qui est la leur, ce n'est sans doute pas à les excluant du champ scolaire, en les privant de ce fait de l'expérience d'un savoir en principe émancipateur et critique - ou, du moins, de ce qu'il peut y avoir d'émancipateur dans le rapport au savoir - que l'on parviendra à nos fins. Au contraire, ce faisant, on ne fera que les enfermer davantage encore dans les conditions matérielles, morales, intellectuelles et spirituelles ayant favorisé ou renforcé leur aliénation religieuse. En les renvoyant de l'école publique, vous les enfermez dans leurs familles et leurs quartiers, dans le creuset de leur identification communautaire à base religieuse ; demain dans les écoles confessionnelles qui se créeront, foyers de l'intégrisme musulman comme elles le sont de l'intégrisme chrétien ou juif. Je préciserai simplement pour terminer que ma tolérance n'est ni naïve ni illimitée. Elle s'assortit de deux conditions impératives qui en fixent les bornes. D'une part, bien évidemment, de l'interdiction de tout prosélytisme religieux dans l'enceinte scolaire. D'autre part, de la condamnation de tout refus de suivre un enseignement qui serait vécu ou conçu comme incompatible avec le dogme religieux. C'est dans ces limites, mais dans ces limites seulement, que le savoir doit affirmer ses prérogatives sur la foi et assurer, du même coup, son universalité. (15 janvier 2004)
1. PLPL, (Pour Lire Pas Lu), BP 70072, 13192 Marseille Cedex 20. Publication qui décortique le système médiatique français; en particulier la "presse de référence". *Alain Bihr, professeur à l'Université de Besançon, est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels: La reproduction du Capital, 2 vol, 348 p. et 354 p. Editions Page deux, 2001 (peut être commandé à l'adresse: Editions Page deux, c.p. 34, 1000 Lausanne 20, prix spécial 35 euros); Le Spectre de l'extrême droite. Les Français dans le miroir du Front national, Editions de l'Atelier, 1998 (un ouvrage dont l'actualité risque d'être confirmée lors des prochaines élections régionales en France) et, sur la même thématique, L'Actualité d'un archaïsme. La pensée d'extrême droite et la crise de la modernité, Editions Page deux, 1999 (peut aussi être commandé à l'adresse mentionnée pour le prix spécial de 10 euros). L'article d'Alain Bihr a été publié ans une publication qu'il anime: A Contre Courant (ACC), janvier 2004, N°151, janvier 2004, BP. 2123, 68060 Mulhouse CEDEX.
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