Etats-Unis

Une frontière sous surveillance…

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Redéfinir une orientation pour la défense des droits des immigré·e·s

Roger Dyer *

La presse du 14 août 2010 annonçait l’utilisation par le gouvernement des Etats-Unis, sous direction de Barack Obama, de drones pour surveiller la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis. Les mêmes drones utilisés en Afghanistan, dans des provinces du Pakistan et en Irak et qui «chassent» Oussama Ben Laden !

Ces moyens exceptionnels mis en œuvre par Obama pour assurer l’application de la législation contre les migrants illustrent l’orientation de l’administration démocrate et sa volonté de se positionner pour essayer de ne pas perdre trop massivement les élections de mi-mandat en novembre.

La loi a été adoptée le jeudi 12 août 2010, grâce à un accord bi-partisan (démocrate et républicain), par le Congrès (les deux chambres). Cet accord n’ouvre en aucune mesure la voie à un progrès visant à régulariser – ou à donner la citoyenneté – aux quelque 11 millions de sans-papiers qui vivent et travaillent actuellement aux Etats-Unis. La campagne de la droite en Arizona – qui se retrouve, en partie, dans les réunions du Tea Party – est favorable à la suppression de l’amendement 14 de la Constitution qui, depuis 1868, assure la citoyenneté à celles et ceux qui sont nés sur le sol des Etats-Unis, cela indépendamment de la nationalité des parents. Le résultat: enlevé le statut de citoyens à quelque 4 millions d’enfants.

Cette droite demande, en fait, que la législation des Etats-Unis soit identique à celle de la Suisse, cette Confédération helvétique qui a pris pour «modèle» la Constitution américaine pour l’organisation de son système parlementaire fédéral !

Le déploiement de policiers, de militaires, de drones, la construction d’un mur et la chasse aux migrants n’empêchent leur arrivée ou les tentatives d’y arriver, quitte à mourir sur une route désertique.

Ainsi que le rapportait, le 1er août 2010, un communiqué en langue espagnole de l’AFP, envoyé depuis l’Etat de Sonora au Mexique:« Les avertissements concernant le risque d’emprunter un chemin sur lequel meurent fréquemment des migrants n’ont aucun effet sur le Mexicain Mario Guerrero qui s’obstine à vouloir traverser la frontière vers l’Arizona, au sud des Etats-Unis, avec son fils de 12 ans et sa femme enceinte. Mario, son épouse Oralia, enceinte de quatre mois, et son fils font partie d’un groupe de huit migrants, dont cinq femmes, qui après avoir marché pendant plusieurs heures font une pause avant d’entreprendre la partie la plus dangereuse de leur périple.«Dans l’endroit où vous allez passer, il fait très chaud, il y a plein de flics et on y attrape à peu près tout le monde», les avertit Enrique Enríquez, coordinateur du groupe Beta, un organisme de secours mexicain spécialisé dans l’assistance aux migrants. Le groupe dort un peu dans un campement improvisé couvert de plastiques noirs, dans le Canyon de las Mochilas, dernier point du côté mexicain où les migrants vont laisser leurs traces avec des sacs de couleurs, des casquettes et des bouteilles d’eau abandonnées de tous côtés. Là les coyotes (passeurs trafiquants) les obligent à se vêtir d’habits sombres et à laisser tout objet qui puisse être capté par les binoculaires de la patrouille de frontière qui surveille depuis les hautes collines du côté étasunien. Leur objectif est d’arriver au point connu sous le nom de «W25», un canyon au milieu des montagnes sinueuses et semi-désertiques qui conduisent vers l’Arizona et où, selon les trafiquants qui les guident, ils chemineront aux moins pendant huit heures. Aux dangers qui les guettent dans le désert s’ajoute celui des groupes de narcotrafiquants qui passent de la drogue et qui, lorsqu’ils tombent sur des migrants, les font partir en courant pour qu’ils ne fassent pas capoter leur travail. Mario et Oralia connaissent la présence des narcotrafiquants et ils ont aussi entendu parler de l’angoisse provoquée par la nouvelle législation en Arizona. Mais leur plus grand souhait est de retourner dans le New Jersey, sur la côte est, là où ils ont vécu pendant neuf ans et où leur fils a fait toutes ses classes jusqu’à ce qu’un problème familial ne les oblige à retourner au Mexique il y a une année et demie. «Notre vie était très différente, notre fils s’était habitué», dit Oralia, qui pleure un peu pendant qu’elle raconte qu’elle a préféré commencer l’aventure avant la naissance du nouveau bébé, pour ne pas devoir ensuite attendre des années avant de pouvoir partir avec toute sa famille.» (Réd).

*****

Dans l’Etat de l’Arizona, la loi très controversée – la loi SB 1070 [Senate Bill = SB, les Etats ont des sénats] – devait entrer en vigueur le 29 juillet: elle ouvrait la possibilité des contrôles policiers systématiques au faciès. Une juge de la Cour suprême des Etats-Unis a suspendu les points les plus controversés de cette loi qui était sponsorisée par la gouverneure républicaine Jan Brewer et introduite, en janvier 2010, par la sénatrice Linda Gray. Une des questions constitutionnelles et politiques est la suivante: ce type de loi discriminatoire peut-elle relever d’un Etat [par analogie un canton] ou du pouvoir fédéral ?

Mais la question va bien au-delà de cette loi elle-même, dans la mesure où c’est à tous les niveaux de l’Etat américain qu’un violent rejet anti-immigré est actuellement en train d’être suscité à travers des lois répressives mises en place au moyen d’une rhétorique et d’une idéologie raciste du «c’est la faute aux immigrants». Et cela bi-polarise la population des Etats-Unis.

La critique très modérée de la loi SB 1070 faite par Barack Obama et la plainte déposée par le Département de Justice auprès de la Cour suprême ont été un soutien pour les opposants à la nouvelle loi. Cependant, les actions parlent plus fort que les mots et le gouvernement fédéral a, en fait, renforcé le sentiment anti-immigré et poursuivi l’attaque.

A fin mai 2010, Obama s’est arrangé pour envoyer 1200 membres de la Garde Nationale à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, la plupart d’entre eux étant postés dans l’Arizona. Et il a récemment demandé au Congrès de l’argent pour financer 1000 agents de patrouille frontalière supplémentaires. Les expulsions ont augmenté de manière significative sous l’actuelle administration et le gouvernement fédéral est en train d’aller de l’avant avec son programme «Secure Communities».

Pour l’heure, la loi SB 1070 constitue la ligne de démarcation entre les différentes positions prises face à la question des immigré·e·s. Plusieurs sondages d’opinion récents révèlent que des mesures dures de cette sorte sont devenues largement populaires. D’un autre côté, la récente manifestation de masse à Phoenix (29 mai 2010) et les actions de solidarité menées à travers le pays ont montré qu’il y a aussi une minorité qui veut lutter activement contre cette attaque.

Concernant cette loi SB 1070, la situation est rendue compliquée par le soutien des deux partis politiques à des amendements législatifs faisant référence à la CIR: la «comprehensive immigration reform» [la réforme d’ensemble sur l’immigration] qui promet d’inclure [dans la loi] une sorte de chemin vers la légalisation des migrants. Comment ceux qui veulent refuser l’entrée d’immigrants dans le pays et limiter leurs droits une fois qu’ils sont arrivés peuvent-ils sembler faire cause commune avec ceux qui veulent défendre les immigrés et se battre pour les droits des sans-papiers? Il est essentiel de tenter d’expliquer le sens de cette apparente contradiction.

Une loi trompeuse

Au début de la vague de protestation provoquée en 2006 par le très punitif «amendement Sensenbrenner»  (loi HR 4437) [du nom de son promoteur républicain Jim Sensenbrenner], les Démocrates et certains Républicains modérés, comme John McCain (qui depuis a viré fortement vers la droite sur la question de l’immigration), en sont venus à faire des propositions législatives visant à raboter certains des aspects les plus terrifiants de la loi HR 4437. Ils ont ainsi jeté des miettes au mouvement social, dans le but de façonner la loi sur l’immigration afin qu’elle corresponde mieux aux intérêts du Capital. Ces amendements dits «de compromis» étaient les précurseurs de propositions de changement présentées depuis lors par la «comprehensive immigration reform».

Certains points de cette réforme sont plus terrifiants que d’autres, mais tous sont très inquiétants sur la question du renforcement des frontières [voir introduction, ci-dessus] et beaucoup promeuvent un statut de travailleur invité (ou une formulation du genre: Gastarbeiter, saisonnier) qui continue à dénier aux immigrés des droits de base sur leur lieu de travail. Tous sont accablants également en termes d’amendes et autres barrières qui constituent un obstacle infranchissable vers la légalisation pour la vaste majorité des immigrants actuellement sans papiers.

Certains articles de cette CIR tendent cependant à inclure également une certaine possibilité de légalisation pour les sans-papiers, bien que cette possibilité constitue souvent un véritable chemin de croix. Si on la considère dans son ensemble, il semble qu’il y ait un petit peu de quelque chose pour chacun dans la grande auberge de la «comprehensive immigration reform», ce qui explique le fait que ces amendements (bills) soient capables d’obtenir le soutien de secteurs très différents de la société.

Le monde des affaires et les partis politiques qui le représentent (les démocrates et les républicains) peuvent se tenir derrière la CIR parce que celle-ci sera bonne pour leur marge de profit. En effet, elle livrera au Capital un secteur de travailleurs et travailleuses privés des droits élémentaires est donc plus facilement exploitable.

Les démocrates ont essayé de faire passer pour une réponse raisonnable et équitable leurs amendements sur la CIR, la loi SB 1070 et sur d’autres mesures dures. La litanie d’Obama concernant un «pays d’immigrants et un pays de droits» est typique de cette rhétorique. Beaucoup d’organisations du courant libéral dominant et des syndicats se tiennent derrière ces lois parce qu’ils suivent les positions démocrates et qu’ils essaient ensuite d’entraîner derrière eux leur base électorale dans leur circonscription.

Il y a aussi beaucoup de personnes qui soutiennent aussi bien la loi SB 1070 elle-même, qu’une version de la «légalisation» inspirée par la CIR. Bien que cela semble contradictoire, la caractéristique des deux est qu’elles sont faites pour formuler le «problème des immigré·e·s» en des termes permettant une politique sévère.

Pour des millions de travailleurs et travailleuses qui sont ébranlés par la crise économique, faire de l’immigré un bouc émissaire offre une sorte d’explication à ce qui est en train de se passer dans leurs vies. C’est une explication qui est fausse, raciste et qui sert à déplacer la responsabilité qui, dans la crise, est celle de la classe dominante vers un secteur de la classe ouvrière. Pour le riche et le puissant, ce type de stratégie de division et de conquête est une méthode testée par le temps afin de désorienter et de désarmer une opposition potentielle à ses intérêts.

Il est maintenant vrai également qu’un grand nombre d’immigré·e·s ont vu dans certains amendements de la CIR comme un certain répit, en large partie parce que les descentes de police et les expulsions incessantes. Elles ont d’ailleurs augmenté sous l’administration Obama et ont créé un réel sentiment d’urgence et de désespoir.

Une opposition aux propositions de la CIR existe dans certains secteurs du mouvement en faveur des droits des immigré·e·s et chez certains immigrés eux-mêmes, du moins une prise de conscience du fait que de telles lois sont en train de les attaquer. Mais la réalité de la situation est que la CIR reste largement populaire (ou que cette réforme est moins considérée comme acceptable) parmi les immigré·e·s, dans le mouvement et chez ceux qui sont actuellement désorientés par la rhétorique raciste de la droite pour une série de raisons que je viens d’évoquer.

Il est raisonnable d’affirmer que le soutien à des lois du type de la loi SB 1070 est plus large que profond. Il est probable que si on leur présentait un argumentaire alternatif pouvant leur expliquer que la crise économique est enracinée dans la nature du capitalisme et de la course au profit, beaucoup de gens pourraient être arrachés des bras de ceux qui organisent cette chasse aux immigré·e·s. Mais cela nécessiterait des mouvements en faveur des droits des immigré·e·s et de l’ensemble des travailleurs ; mouvements plus audacieux et plus puissants que ceux que nous avons actuellement.

Nous [le mouvement] adapter à la majorité pro loi SB 1070 ne nous permettra pas de trouver une voie nous permettant de progresser. Nous devons nous appuyer sur la minorité, assez forte, qui est opposée à la loi SB 1070 et, en particulier, sur la petite couche de personnes qui se sont mis à agir pour s’opposer à cette loi. Construire et élargir le mouvement avec ceux et celles qui sont le plus prêts d’être d’accord avec nous est maintenant essentiel ; si nous devons conquérir dans le futur les cœurs et les esprits des autres travailleurs obnubilés par la rhétorique de l’aile droite.

Construire un large front et s’opposer à la politique du «moins pire»

La situation ici en Californie est exemplaire à ce propos. San Francisco était l’une des premières villes à faire passer une résolution de boycott contre l’Etat de l’Arizona en tant que protestation symbolique contre la loi SB 1070. Si cela est un développement positif, il cache aussi les squelettes dans nos propres placards. San Francisco est en effet une ville relativement favorable pour la mise en place du programme fédéral «Secure Communities» (S-Comm), avant sa date d’entrée en vigueur au plan fédéral en 2013.

Le programme S-Comm est considéré par certains comme étant le correspondant de la loi SB 1070 à un niveau fédéral. Et cela n’est pas loin de la vérité. Une fois que ce programme sera effectif, toute personne ayant dû fournir ses empreintes digitales à la police locale pour n’importe quelle raison verra automatiquement ses empreintes vérifiées électroniquement auprès de la base de données du service de «Contrôle de l’Immigration et des Douanes» (ICE) pour vérifier que cette personne n’a jamais violé aucune des lois sur l’immigration.

Cela débouchera sur plus d’expulsions, plus de familles brisées, un climat de crainte, et sans aucun doute sur des interventions de police «au facies» accrues. Le programme «Secure Communities» a déjà effectivement mis fin au statut de San Francisco en tant que sanctuaire pour les immigrés.

Il y a déjà eu un certain activisme local contre ce programme S-Comm. Certaines personnalités officielles se sont également exprimées contre celui-ci. Cependant, le procureur général de Californie n’est autre que Jerry Brown, le candidat démocrate au poste de gouverneur. Son opposant républicain est la multimillionnaire PdG Meg Withman [elle a été à la tête du grand site de vente en ligne E-Bay, jusqu’en 2008 et a soutenu John McCain lors des dernières présidentielles|. Bien qu’aucun des deux candidats ]démocrate ou républicain] n’ait apporté son soutien explicite à la loi SB 1070 de l’Etat d’Arizona, aucun des deux toutefois ne mérite d’être choisi par toute personne croyant au droit à la justice et à la dignité pour les immigrés.

Le couplet de Whitman sur l’immigration place celle-ci dans le même camp que l’aile anti-immigré la plus dure du parti Républicain. A l’heure qu’il est, Whitman comme Brown ont proclamé leur soutien à une version ou l’autre de la «Comprehensive immigration reform». Ce qui signifie qu’il n’y aura probablement aucun candidat des forces pro-immigrés.

Dans l’élection pour le poste de gouverneur en novembre 2010, il n’y aura qu’un choix entre le «moins pire» de deux maux et l’erreur la plus grave pour le mouvement social serait l’acceptation de ce genre d’options. Aujourd’hui, à San Francisco, comme dans d’autres endroits du pays, la loi SB 1070 a réactivé le mouvement et conduit certains à militer pour la première fois.

A fin mai, il y a eu une caravane qui a réuni des dizaines de militants pour aller de Bay Area à Phoenix afin de participer à la manifestation du 29 mai. Près de 500 personnes qui ne pouvaient faire le voyage à Phoenix se sont retrouvées le même jour au Parc AT&T à San Francisco pour protester contre l’arrivée des Diamondbacks de l’Arizona, une des équipes les plus connues de la Ligue de base-ball du pays, invitée par un riche supporter de la loi SB 1070.

Des membres de la caravane vers Phoenix ont continué à travailler ensemble pour organiser un meeting le 19 juin. Plus de 70 personnes étaient présentes et des orateurs ont fait des exposés sur l’expérience de protestation que nous avons vécue à Phoenix, sur la S-Comm et sur la loi SB 1070. Après, nous avons ouvert le débat sur les étapes futures. La discussion a été parfois un peu «chaude», mais nous sommes parvenus nous mettre d’accord pour appeler à un «jour d’action et de grève» dans Bay Area le 29 juillet 2010 afin de nous opposer au programme «Secure Communities», de lutter en faveur d’une ville sanctuaire [lieu de protection des migrants pourchassés] et de montrer notre solidarité avec nos frères et sœurs dans l’Arizona qui organisaient ce même jour leur journée d’action.

Il est temps maintenant de nous adresser à toutes les forces pro-immigrés pour construire un front aussi large que possible contre la loi SB 1070 et le programme S-Comm et pour défendre San Francisco en tant que véritable ville sanctuaire. Nous devons absolument atteindre toutes les personnes qui sont choquées par ces attaques et qui ont envie de devenir actives. Nous devons entrer patiemment en contact avec les nombreuses personnes qui sont aveuglées par la CIR, dans laquelle elles voient une possibilité d’accorder plus de droits aux immigrés.

Mais pendant que nous construirons largement, nous devrons aussi impérativement construire une gauche forte à l’intérieur du mouvement qui puisse argumenter et organiser l’indépendance politique par rapport aux partis jumeaux [démocrates et républicains] du Capital et avancer des revendications telles que l’«amnistie», ce qui serait un bon début dans l’octroi de justice aux immigrés. Mais nous pouvons aussi essayer de tirer des leçons des autres mouvements. Les meilleurs organisateurs de la lutte de ce printemps contre les coupes budgétaires en Californie [la crise de la dette publique en Californie a conduit à un massacre du service public, ou de ce qui pouvait être encore qualifié de service public] savaient bien qu’il ne leur était pas possible d’arrêter les coupes budgétaires ni de renverser la situation. Mais cela n’a pas été pour eux un prétexte pour rester passifs.

La stratégie qui les guidait était de s’appuyer sur l’opposition qui était en train de se développer contre les coupes budgétaires dans les campus et dans les syndicats afin de lutter le mieux possible dans le présent et de construire les réseaux, l’organisation et les politiques nécessaires pour avoir une chance de gagner à long terme.

Nous vivons, maintenant, un moment semblable dans le mouvement pour les droits des immigrés. Nous n’empêcherons probablement pas la loi SB 1070, révisée, d’entrer action et le programme S-Comm est déjà en vigueur à San Francisco. Les forces contre les immigré·e·s semblent prêtes à gagner cette manche et elles ont construit parmi la population un large bloc de soutien à des mesures dures sur l’immigration. Ce ne sont pas de bonnes nouvelles, mais ce n’est pas non plus la fin de l’histoire.

Réunir nos forces pour des batailles, même plus limitées, est actuellement essentiel dans le processus de construction du mouvement dont nous aurons besoin dans le futur pour gagner l’amnistie et la pleine légalisation pour tous. (Traduction A l’Encontre)

* Roger Dyer est membre de l’ISO et participe à l’animation des publications de l’ISO.

(15 août 2010)

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